Ce livre aborde l’œuvre d’Agnès Varda sous un angle inédit, celui de la place primordiale de la cour-atelier de la rue Daguerre, lieu de vie et de création, depuis 1951 jusqu’à 2019, et plus généralement de Paris, où se croisent artistes et créateurs – tels que Catherine Deneuve, Delphine Seyrig ou Janes Birkin, et s’écrit la grammaire de son art.
Le lecteur découvrira son travail photographique encore méconnu, un médium qui lui permet d’être aussi libre qu’expérimental, où dialogue documentaire et fiction.
Photographies d’Agnès Varda, et de tournage de ses films, pièces d’archives personnelles et inédites, affiches, carnets et albums composent le parcours de l’artiste franco-belge, qui a fait de Paris son lieu d’invention.
L’exposition Le Paris d’Agnès Varda, de-ci, de-là aborde l’œuvre d’Agnès Varda (1928-2019) sous un angle inédit.
Elle met en valeur l’œuvre photographique encore méconnue de l’artiste et révèle la place primordiale de la cour-atelier de la rue Daguerre (Paris 14e), lieu de vie et de création, de 1951 à 2019. Plus généralement, elle montre l’importance de Paris dans une œuvre libre et foisonnante qui ne cède jamais à la facilité et fait merveilleusement dialoguer documentaire et fiction.
Après avoir révélé les premiers pas d’Agnès Varda comme photographe, le parcours propose une première immersion dans la cour-atelier, à l’époque où elle est à la fois un studio de prise de vue, un laboratoire de développement et de tirages et le lieu de sa première exposition personnelle en 1954. La même cour est revisitée dans les années 1960, à l’époque où Agnès Varda la partage avec le cinéaste Jacques Demy, quand elle est fréquentée par des personnalités du cinéma après avoir accueilli des gens de théâtre.
L’exposition propose ensuite un ensemble de photographies qui soulignent le regard décalé, teinté d’humour et d’étrangeté que l’artiste porte sur les gens et les rues de la capitale. Le regard de la cinéaste sur Paris est évoqué dans un parcours chronothématique mettant en valeur les films tournés entièrement à Paris à commencer par Cléo de 5 à 7 (1962). La ville y est filmée pour être à l’unisson des sentiments traversés par la jeune femme.
Fruit d’un travail de recherche de plus de deux ans, l’exposition s’appuie essentiellement sur le fonds photographique d’Agnès Varda et les archives de Ciné-Tamaris. Elle met en regard l’œuvre de la photographe avec celle de la cinéaste à travers un ensemble de 130 tirages, dont de nombreux inédits, et des extraits de films entièrement ou en partie tournés à Paris.
Elle présente également des publications, des documents, des objets ayant appartenu à l’artiste, des affiches, des photographies de tournage ainsi qu’une sculpture de sa chatte Nini ; commissariat général de Valérie Guillaume, commissariat scientifique de Anne de Mondenard et comité scientifique composé de Antoine de Baecque, Dominique Païni, Carole Sandrin et Rosalie Varda, photos en n.b. et en couleurs.