Bernard Plossu : La Belgique, l’air de rien / België, terloops

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Bernard Plossu est un photographe français parmi les plus importants et les plus influents. Cet ouvrage, en forme de bilan, montre une sélection des photographies effectuées au cours de ses nombreux voyages en Belgique, au fil des années (des années 1980 à aujourd’hui). Photographies prises en passant, l’air de rien, à Anvers, à Gand, à la côte, à Bruxelles, à Liège – et même à Crisnée -, en Ardennes. pour y rencontrer son « galeriste » et ami Jean-Louis Godefroid, son éditeur belge Guy Jungblut ou son « collègue » Marc Trivier.Bernard Plossu et sa Belgique / par Bernard Marcelis (extrait de son avant-propos) L’identité visuelle et photographique d’une ville ou d’un pays n’est jamais quelque chose d’anodin. Certains, Paris, Londres, New York, la France, les États-Unis bénéficient à ce propos d’un traitement privilégié. Il n’en va certes pas de même pour la Belgique dont l’identité photographique n’a que rarement fait l’objet de créations d’auteurs. Dès lors, La Belgique, l’air de rien – ce copieux livre imaginé par le photographe français Bernard Plossu – porte bien son titre. Bruxelles, Liège, Charleroi, Anvers, Gand, sans négliger une certaine ruralité, sont au menu des pérégrinations du photographe français en Belgique Ses images sont faites de perspectives ouvertes ou fermées, d’horizons immenses, de routes fragmentées, de tunnels et de passages, de plans superposés engendrés par les photos prises au travers des fenêtres d’un train, des vitres d’une voiture, du pare-brise d’un camion ou encore des baies vitrées d’un café ou de ses grands miroirs. Elles possèdent une dimension cinématographique, avec leurs travellings suggérés par les câbles des caténaires tracés en parallèle, les rythmes verticaux dessinés par des pylônes ou autres lampadaires. Des compositions architecturales involontaires (le métro de Charleroi) ou parfaitement maîtrisées (la gare des Guillemins de Calatrava à Liège) viennent structurer certaines compositions. Comme toujours la lumière joue un rôle crucial, particulièrement celle entre chien et loup, quand l’encore pâle lueur des phares des voitures se démultiplie sur les chaussées rendues glissantes par la pluie [.]

L’identité photographique d’une ville ou d’un pays n’est jamais anodine. Si Paris, Londres, New York, la France, les États-Unis et bien d’autres bénéficient, de ce point de vue, d’un traitement privilégié, la Belgique a rarement fait l’objet de créations d’auteur, à l’exception peut-être de Bruxelles. La Belgique, l’air de rien, copieux livre imaginé par le photographe français Bernard Plossu, avec la diversité de ses images et leur cohérence stylistique, parcourt Bruxelles, Liège, Charleroi,Anvers, la mer du Nord, les régions agricoles. Ce sont des images cinématographiques, travellings suggérés par les câbles des caténaires, les rails de trams luisants. Ce sont des compositions architecturales, involontaires (le métro de Charleroi) ou parfaitement maîtrisées (la gare des Guillemins à Liège). Ce sont des vues à travers la vitre d’un train, d’une voiture. C’est la lumière, entre chien et loup, quand l’encore pâle lueur des phares se démultiplie sur les chaussées rendues glissantes par la pluie. La Belgique de Plossu est conforme à celle des Belges : ensoleillée et pluvieuse, parfois au même moment.
Entre les lignes se dessine une histoire de la Belgique industrielle, culturelle, urbaine et sociale, économique et institutionnelle.
Les images en noir et blanc peuvent dégager de la nostalgie ; les tirages en couleurs du procédé Fresson sont plus chaleureux. Chacune raconte une bribe d’un récit qui se construit au fur et à mesure des pages, quand les vues entrent en résonance : c’est bien d’un livre qu’il s’agit, portrait d’un pays moins improbable qu’il n’y paraît. -Bernard Marcelis

Poids 800 g
Dimensions 16.5 × 21 cm
Auteur(s)

Date d'édition

EAN

9782873404789

Editeur

Photographe

Spécifité

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Ville

ISBN 9782873404789
Langue(s) français, néerlandais
Nombre de pages 304
Reliure Broché