Le Jardin de poussière de Bernard Plossu, initialement publié en 1989, offre une vision intime et poétique du désert américain. À travers de petits tirages en noir et blanc, proches du daguerréotype, Plossu capture la subtilité et l’essence mystérieuse de ces paysages arides.
Réalisées entre 1981 et 1985 lors de marches en Arizona, Nouveau-Mexique et Utah, ses photographies témoignent d’une quête personnelle et spirituelle. Rejetant la grandeur spectaculaire, il privilégie une approche minimaliste et dépouillée, célébrant la beauté discrète des éléments naturels. Le désert, présenté comme un “jardin de poussière”, incarne à la fois fragilité et résilience, un espace vital à préserver. Ces images traduisent une nostalgie pour les terres sacrées amérindiennes et célèbrent l’équilibre fragile de la nature dans toute sa poésie ; textes de Stuart Alexander et Emmanuelle de l’Ecotais, photos en n.b.
Bernard Plossu’s Le Jardin de poussière, first published in 1989, offers an intimate and poetic vision of the American desert. Through small black-and-white prints reminiscent of daguerreotypes, Plossu captures the subtlety and mysterious essence of these arid landscapes.
Taken between 1981 and 1985 during walks through Arizona, New Mexico, and Utah, his photographs reflect a personal and spiritual quest. Rejecting spectacular grandeur, he favors a minimalist and stripped-down approach, celebrating the discreet beauty of natural elements. The desert, presented as a “garden of dust,” embodies both fragility and resilience—a vital space to be preserved. These images express a deep nostalgia for Native American sacred lands and celebrate the fragile balance of nature in all its poetry.