Claudia Imbert : Petite vallée

« En 2015, je suis invitée en résidence au Québec dans le cadre d’une collaboration entre Diaphane et les Rencontres Internationales de la Photographie en Gaspésie. Après dix heures de bus au départ de Montréal, j’arrive dans la baie des Chaleurs. Le territoire est grand et séduisant, il invite au déplacement et pourtant cette fois-ci, […]

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« En 2015, je suis invitée en résidence au Québec dans le cadre d’une collaboration entre Diaphane et les Rencontres Internationales de la Photographie en Gaspésie.
Après dix heures de bus au départ de Montréal, j’arrive dans la baie des Chaleurs. Le territoire est grand et séduisant, il invite au déplacement et pourtant cette fois-ci, j’ai envie de me poser. J’ai entendu parler de Petite-Vallée située sur la côte nord. Je traverse le parc de la Gaspésie d’un seul trait, je contourne les Chics-Chocs et longe la côte par la fameuse 132. A la nuit, je suis arrivée. Je loue une chambre face au fleuve. La vue régulière d’aigles au-dessus de ma tête, les histoires d’orignaux et d’ours, me racontent un territoire hors du commun. A Petite-Vallée, je photographierai donc des êtres hors du commun. »
Issue du cinéma, Claudia Imbert mêle régulièrement dans ses projets le film et la photographie. Elle se passionne pour ses contemporains au cœur même de leur espace, et use de la mise en scène « le passage par l’artifice est une façon de saisir l’instant juste ». Invitée en résidence dans une petite ville de Gaspésie, Claudia Imbert produit une série photographique sur les manières d’habiter l’espace. A Petite-Vallée, les habitants se détachent du paysage et impriment leurs marques sur les lieux.
Petite-Vallée est une bourgade de la Gaspésie. Invitée là-bas en résidence, Claudia Imbert y a produit une série photographique sur les manières d’habiter l’espace. A Petite-Vallée, sous des cieux incléments chargés de nuées, les habitants se présentent comme des blocs qui font face. Les corps se détachent d’un paysage voué à l’immensité, les regards manifestent des cheminements intérieurs dont seuls les personnages ont la clef. Rien de psychologique dans ces portraits plus grands que nature. Chacun joue ici sa partition en solo. Chacun, par sa présence, imprime sa marque sur le lieu et donne sa stature à l’image ; texte “Lignes de fuite” de Éric Plamondon, photos en couleurs.

Poids 350 g
Dimensions 21 × 25 cm
EAN

9782350464428

Spécifité

Photographe

Ville

Auteur(s)

Editeur

Date d'édition

ISBN 9782350464428
Langue(s) français
Nombre de pages 80
Reliure Broché