Au cours du mois précédant l’élection présidentielle de 2016, le photographe néo-zélandais Harvey Benge a passé du temps à San Francisco et à New York à réaliser les images de ce livre.
À bien des égards, ces 59 photographies représentent une capsule temporelle – des lieux, des personnes et des bribes d’information visuelle – qui est un regard affectueux et parfois critique sur ce mélange d’une société qui, en octobre 2016, était à un tournant existentiel. Ce travail ne prétend pas être un regard objectif sur l’Amérique, c’est tout simplement le point de vue subjectif de Benge. Les images sont filtrées à travers les sensibilités propres de Benge, formé par la marque propre de son pays de la politique où le socialisme est embrassé et pas un mot sale. Et, bien sûr, les États de Californie et de New York ne présentent qu’un aspect de ce que signifie être un Américain.
Il n’y a pas de jugement ici, juste le désir d’Harvey Benge de comprendre et d’essayer de puiser dans quelque chose ressemblant à la vérité. Il y a ici aussi un sentiment de profonde tristesse, de futilité et un sentiment que peu de choses se cachent derrière les fausses nouvelles, la vente agressive, ou la surface brillante des choses. Malgré tout cela, il y a de la résilience et de la résistance. Le stoïcisme est dans l’air et il y a un sentiment que les choses vont bien se passer.
Réputé pour ses nombreux livres de photos, Harvey Benge a été deux fois finaliste du prestigieux Prix du Livre au Festival de Photographie d’Arles, en France. Il a exposé son travail dans des galeries publiques et privées en Grande-Bretagne, dans toute l’Europe et en Nouvelle-Zélande. Benge est également impliqué dans des projets de conservation et dirige une série d’ateliers de photographie en cours avec des photographes internationaux
In the month before the 2016 presidential election New Zealand photographer Harvey Benge spent time in San Francisco and New York making the images in this book.
In many ways these 59 photographs represent a time capsule – places, people and scraps of visual information – that is an affectionate and sometimes critical look at this mash up of a society that in October 2016 was at an existential watershed. This work does not pretend to be an objective look at America, it is simply Benge’s subjective view. The images are filtered through Benge’s own sensibilities, formed by his country’s own brand of politics where socialism is embraced and not a dirty word. And, of course, the states of California and New York present just one aspect of what it means to be an American.
There is no judgment here, just Benge’s desire to understand and attempt to tap into something resembling truth. There is a sense of profound sadness here too, of futility and a feeling that not much lies behind the fake news, the hard sell, or the glossy surface of things. Despite all of this there is resilience and resistance. Stoicism is in the air and there is a feeling that things will come right.
Well known for his many photobooks, Harvey Benge has twice been a finalist in the prestigious Prix du Livre at Arles Photography Festival, France. He has exhibited his work extensively in both public and private galleries in Britain, throughout Europe, and in New Zealand. Benge is also involved in curatorial projects and runs a series of ongoing photography workshops with international photographers at Auckland’s AUT University.
