Twelve Acres évoque l’enfance en dehors des limites de la ville, à l’ombre des sycomores, loin des institutions et des pressions de l’ordre social. Dans une progression à travers les saisons, une agitation s’installe, un désir de repousser la rupture d’entrer dans une réalité adulte, avec ses responsabilités et sa banalité. Dans cette méditation sur l’histoire personnelle, des mondes frémissent dans un chaos de formes passées et présentes et des éclairs d’image commencent à vaciller dans un puits opaque. Les sommets tournent. Les animaux avec la lumière liquide de la tasse de soif. La mémoire reste un mystère ineffable. Twelve Acres est une rêverie, dans laquelle le passé réapparaît sous la forme de garçons avec les pieds piqués par des tiques, les oreilles sonnant à cause d’explosifs faits maison, les vêtements tachés par la fumée de cigarettes volées à l’étalage et les bras tendus vers des branches plus hautes.
Twelve Acres recalls boyhood outside of city limits, in the shadows of sycamores, away from institutions and the pressures of social order. In a progression through the seasons, a restlessness presses in, a longing to stave off the rupture of entering an adult reality, with its responsibilities and mundanity. In this meditation on personal history, worlds quiver in a chaos of past and present forms and stark flashes of image begin to wobble in an opaque well. Tops spin. Animals with thirst cup liquid light. Memory remains an ineffable mystery. Twelve Acres is a reverie, wherein the past re-emerges as boys with tick-bitten feet, ears ringing from homemade explosives, clothes stained by the smoke of shoplifted cigarettes, and arms stretched toward higher branches.






















