Exemplaire Signé.
1ère édition tirée à 1000 exemplaires.
« Jeff Dworsky incarne mon idéal d’artiste : quelqu’un qui est obsédé par la vie et qui fait des photos comme produit secondaire. Il y a dix ans, j’ai rencontré Jeff dans un petit café sur une île de Penobscot Bay. Il s’est retourné, a vu mon Leica et a dit : “J’avais l’habitude de photographier avec un Leica”, et c’était le début de notre amitié.
Chaque année, je le visitais et fouillais dans ses archives (et boîtes en carton) de diapositives Kodachrome. Apprendre à le connaître tout en voyant sa vie à travers ses propres yeux. Il y avait tellement de mystère et de beauté dans ses photos, surtout des photos de sa femme et de ses jeunes enfants. Ce sont ses muses. Il y avait un sens saisissant du mystère dans la façon dont il dépeint sa femme : planter un jardin, donner naissance à un enfant, marcher dans des champs brumeux ou se tenir nu au bord de l’océan. La voir sur la photo au bord de l’eau, je ne pouvais m’empêcher de penser à la statue de Kópakonan, la légendaire selkie de l’île de Kalsoy. Au fil du temps, sa présence s’est estompée des images, marquant un changement clair dans son travail. Quand je lui ai posé la question, il a répondu directement : « Mon ex-femme a quitté l’île. Nous sommes restés ».
Le folklore des selkies est une tragédie romantique, qui se termine par le retour de la selkie à la mer après plusieurs années en tant qu’épouse d’un humain, laissant derrière elle son mari et ses enfants. Déchirée entre la vie qu’elle a et celle qu’elle avait. Ces contes populaires incarnaient non seulement le ton émotionnel de l’œuvre que j’avais ressenti dès la première fois que je l’ai vue, mais ressemblaient étrangement à la vie de Jeff. Son histoire nous rappelle que le folklore et les mythes sont peut-être plus réels qu’on ne voudrait le croire.» – Jesse Lenz
Signed Copy.
1st edition of 1000 copies.
“Jeff Dworsky embodies my ideal of an artist: someone obsessed with living their life and making pictures as the byproduct. Ten years ago I bumped into Jeff at a small coffee shop on an island in Penobscot Bay. He turned, saw my Leica and said, “I used to shoot with a Leica”, and that was the beginning of our friendship.
Each year I’d visit him and dig through his archive (and cardboard boxes) of Kodachrome slides. Getting to know him while seeing his life through his own eyes. There was so much mystery and beauty in his photos, especially photos of his wife and young children. They were his muses. There was a striking sense of mystery in the way he depicted his wife—planting a garden, birthing a child, walking through foggy fields, or naked at the edge of the ocean. Seeing her pictured at the edge of the water I couldn’t help but think of the statue of Kópakonan, the legendary selkie on the island of Kalsoy. Over time, her presence faded from the images, marking a clear shift in his work. When I asked him about it, his response was direct, “My ex-wife left the island. We stayed”.
Selkie folklore are romantic tragedies, ending with the Selkie returning to the sea after several years as a wife to a human, leaving behind the husband and children. Torn between the life she has and the life she had. These folktales embodied not only the emotional tone of the work I had felt from the first time I saw it, but was eerily similar to Jeff’s own life. His story reminds us that folklore and myths might be more real than we’d like to believe.” – Jesse Lenz