Depuis sa première visite au Japon en 1987, le photographe britannique Michael Kenna (né en 1953) revient sans cesse pour capturer les paysages de l’Asie. La puissance poétique des photographies de Kenna et leur capacité à extraire l’émotion du paysage, de la dignité d’un arbre ou d’une roche, ont conduit certains commentateurs à les décrire comme des haïkus visuels.
Silver Haikus propose une rétrospective thématique de son travail en Asie au cours des 40 dernières années. Il explore le lien entre son esthétique et l’art asiatique à travers des dialogues formels entre ses photographies et les œuvres des collections chinoises, coréennes et japonaises du musée Guimet. Plus précisément, ce livre observe l’influence des arts asiatiques dans l’œuvre de Kenna : le choix du monochrome, l’économie des moyens, l’usage du vide et le désir de suggérer plutôt que de décrire évoquent les peintures à l’encre des érudits chinois et des moines zen japonais ; préface de Yannick Lintz (Présidente du Musée Guimet), texte “études en renoncement” de Pico Iyer, introduction de Édouard de Saint-Ours, texte “L’Asie de Michael Kenna: un voyage pour la création d’un poème visuel” de Haely Chang, “Photographier l’invisible, une conversation avec Michael Kenna” par Édouard de Saint-Ours, photos en n.b.
Since his first visit to Japan in 1987, British photographer Michael Kenna (born 1953) has returned time and again to capture Asia’s landscapes. The poetic power of Kenna’s photographs and their ability to extract emotion from the landscape–from the dignity of a tree or a rock–has led some commentators to describe them as visual haikus.
Silver Haikus provides a thematic retrospective of his work in Asia over the last 40 years. It explores the connection between his aesthetic and Asian art through formal dialogues between his photographs and works from the Chinese, Korean and Japanese collections of the Musée Guimet. More specifically, this book observes the influence of Asian arts in Kenna’s work: the choice of monochrome, the economy of means, the use of emptiness and the desire to suggest rather than describe evoke the ink paintings of Chinese scholars and Japanese Zen monks ; foreword by Yannick Lintz (President of the Guimet Museum), text “Studies in surrender” by Pico Iyer, introduction by Édouard de Saint-Ours, text “Michael Kenna’s Asia: A Journey for a Visual Poeml” by Haely Chang, “Photographing the invisible, A Conversation with Michael Kenna” by Édouard de Saint-Ours, photos en n.b.
