1ère édition tirée à 500 copies.
The Line of Water explore la mémoire comme une entité fluide et changeante, où le traumatisme n’est pas seulement une blessure mais un catalyseur de transformation. À travers une réflexion poétique et métaphysique sur la fugacité et la perte, le projet examine comment le territoire — tant physique qu’émotionnel — absorbe, transforme et transmet des traces du passé, générant de nouveaux langages de mémoire et de création.
Inspiré par l’inondation de la Polesine en 1951 — la plus dévastatrice de l’histoire italienne —, le projet considère le territoire comme une archive de la mémoire, où l’eau, la terre et les histoires héritées agissent comme des agents vivants de transmission. L’image elle-même devient une surface perceptive où les opposés se confondent : visible et invisible, passé et présent, submergé et émergé. Le livre-objet, créé par Fiorenza Pinna, développe cette exploration dans une expérience spatiale, visuelle et tactile. Les décalages matériels, transparences et superpositions perturbent le flux de lecture, reflétant l’instabilité de l’histoire et de la perception. Dans cette interaction entre l’image et la matière, le livre lui-même devient un territoire de création où la mémoire prend de nouvelles formes et où de nouveaux langages émergent des fractures du passé.
1st edition of 500 copies.
The Line of Water explores memory as a shifting, fluid entity, where trauma is not just a wound but a catalyst for transformation. Through a poetic and metaphysical reflection on transience and loss, the project examines how the territory—both physical and emotional—absorbs, reshapes, and transmits traces of the past, generating new languages of remembrance and creation.
Inspired by the Polesine flood of 1951—the most devastating in Italian history—the project considers the territory as an archive of memory, where water, earth, and inherited stories act as living agents of transmission. The image itself becomes a perceptive surface where opposites merge: visible and invisible, past and present, submerged and emerged. The book-object, curated by Fiorenza Pinna, expands this exploration into a spatial, visual, and tactile experience. The material shifts, transparencies, and overlays disrupt the reading flow, mirroring the instability of history and perception. In this interplay between image and matter, the book itself becomes a territory of creation, where memory takes on new forms and new languages emerge from the fractures of the past.