Depuis 2016, Bruno Fert parcourt les camps de réfugiés de Grèce, d’Italie, de France, pour y photographier l’habitat provisoire – abris de fortune, chambres, appartements – où ceux qui ont fui leur pays recréent une intimité, une attache, une identité. Un travail documentaire exceptionnel, témoignage de ce moment charnière de l’exil, où la reconstruction de soi passe par l’appropriation de son propre intérieur ; préface de Éric Pliez et de Michaël Neuman, photos en couleurs.
« Habiter est ce que nous avons tous en commun. Que nous soyons nomades ou sédentaires, nous habitons tous. Les abris temporaires des populations migrantes reflètent leur personnalité, tout comme nos appartements et nos maisons parlent de nous. C’est à partir de ce point commun que je veux amener le public à s’identifier, à se mettre à la place de l’autre en observant son lieu de vie. » – Bruno Fert