2ème édition tirée à 700 exemplaires.
Hideka Tonomura, alors hôtesse dans un club de Kabukicho à Shinjuku, nous ouvre un monde de désir, de désespoir, de luxure, de pouvoir, d’érotisme et d’abus. Dans des images sombres et moroses, elle transmet ses expériences dans des histoires et des petites fictions, chacune imprégnée de leurs propres points de vue.
« Je détestais tellement cette région que je voulais la brûler, et j’y ai vomi à maintes reprises. Je reconnais la région comme une décharge du désir humain – les soirées nocturnes étaient pleines de folie.
Il y avait une fille qui avait une belle voix de chant et un sourire adorable. Elle est morte.
Sa mort s’est évanouie dans les partis — s’adapter à des sens engourdis est la seule façon de survivre ici. J’ai appris que le désir humain est terrifiant – une fois que vous le touchez, il n’y a pas de retour en arrière. » Extrait de la postface de Hideka Tonomura (en japonais et en anglais)
2nd edition of 700 copies.
Tonomura, then working as a hostess in a club in Kabukicho in Shinjuku, opens up a world of desire, despair, lust, power, eroticism and abuse. In moody, dark images, she relays her experiences in stories and little fictions, each imbued with their own layers.
“I hated this area so much that I wanted to burn it down, and I have vomited on it many times. I recognize the area as a dumpsite of human desire — the nightly parties were full of madness.
There was one girl who had a beautiful singing voice and an adorable smile. She died.
Her death faded into the parties — adapting to numbing senses is the only way to survive in this place. I learnt that human desire is terrifying — once you touch it, there is no turning back.” ― from Hideka Tonomura’s afterword (included in Japanese & English)