La guerre froide est terminée, mais des signes existent toujours. Pendant quarante ans, le rideau de fer a divisé les pays d’Europe entre l’Est et l’Ouest. La course aux armements s’est déchaînée, des abris contre les retombées nucléaires ont été construits et tout le monde s’est préparé au pire. Le photographe néerlandais Martin Roemers (1962) a passé dix ans à la recherche des traces de cette période, parcourant les pays d’anciens ennemis de part et d’autre de la ligne. Il a exploré et photographié des tunnels souterrains abandonnés, d’anciennes casernes, des chars pourris et des monuments détruits. Ses photographies, qui sont ici présentées avec des essais de H.J.A. Hofland et Nadine Barth sont un document frappant et émouvant de cette ère d’hostilité, de politique de dissuasion et de course aux armements – et servent également d’appel à la paix future ; photos en couleurs.
Publié à l’occasion de l’exposition au Musée de Fundatie Zwolle (Pays-Bas) du 18 janvier au 23 août 2020.
The Cold War is over – yet signs of it still exist. For forty years, the Iron Curtain divided the countries of Europe into East and West. The arms race was unleashed, nuclear fallout shelters were constructed, and everyone braced for the worst. Dutch photographer Martin Roemers (1962) spent ten years in search of the traces of this period, traveling through the countries of former enemies on both sides of the line. He explored and photographed abandoned underground tunnels, former barracks, rotting tanks, and destroyed monuments. His photographs, which are presented here with essays by H.J.A. Hofland and Nadine Barth, are a stark and moving document of this era of hostility, deterrence politics, and the arms race – and also serve as an appeal for future peace.