Exemplaire Signé
1ère édition tirée à 400 exemplaires.
La première photo du livre photo «On the morning of the second time» de la photographe japonaise Natsuko Tajika montre la salle de bain de la maison de ses parents. C’est là que le chien de la famille bien-aimé est mort au début de l’été, et c’est là que Natsuko, quand elle avait trois ans, a vu son grand-père mourir devant elle. L’e-mail de ses parents l’informant de la mort du chien lui a rappelé de vagues souvenirs de son enfance, comme entrelacés avec cette salle de bain. «Le caractère collant sensuel de la salle de bain», écrit-elle dans sa postface, «a rendu la vie et la mort plus immédiates que sous un ciel ensoleillé».
Sa série commence dans cette salle de bain, l’étrange lieu de connexion, et devient une courte histoire sinueuse à travers les moments fortuits qui sont la texture de la vie vécue – détails, scènes, instants.
«Cela semblait comme si les jours passeraient, et cet événement aussi deviendrait lointain, comme l’eau qui coule d’un robinet, comme une rivière qui coule d’amont en aval».
The first picture in Japanese photographer Natsuko Tajika’s photobook “On the morning of the second time” shows the bathroom in her parents’ house. This is where the beloved family dog died in the beginning of summer, and it is where Natsuko, when she was three years old, witnessed her grandfather die in front of her. The e-mail from her parents informing her of the dog’s death brought up vague memories from her childhood, as if intertwined with this very bathroom. “The sultry stickiness of the bathroom,” she writes in her afterword, “made life and death more immediate than under sunny skies.”
Her series begins in that bathroom, the strange connecting place, and becomes a short meandering story through the incidental moments that are the texture of lived life — details, scenes, instants.
“[I]t felt as if the days would pass, and this event too would become distant, like water flowing from a tap, like a river flowing from upstream to downstream.”