L’Albanie est l’oubliée de l’Europe. Longtemps, elle en est restée le pays le plus fermé, le plus isolé. En s’y rendant, Vittorio Bergamaschi pensait retrouver l’empreinte d’un passé révolu inscrite dans le paysage et particulièrement celle laissée par la période communiste. De ce passé, il n’a trouvé que peu de traces en Albanie tant la rage de destruction dans les années 90, s’est efforcée d’effacer tout ce qui rappelait la collectivisation : bâtiments institutionnels, coopératives et même parfois écoles. Il a été confronté à un présent absolu, à la fois volontairement amnésique et dénué de projet visible, qui l’a fasciné bien plus que les reliques du communisme ; texte de Jean-Christian Fleury, photos en couleurs.
Vittorio Bergamaschi, photographe.
Depuis plusieurs années, il travaille sur les différents aspects de la photographie, du travail d’auteur à la publicité, en passant par la direction de workshops.