Hincker Jean
Jean Hincker est né à Paris, le 9 Juillet 1958.
Après des études cinématographiques (assistant réalisateur), il revient à la photographie qu’il pratique depuis 1975. Passionné par le tirage, il mêle étroitement le laboratoire et la prise de vue. Tout en privilégiant une direction dans le domaine de la création — expositions, publications, collections… il réalise des commandes pour des agences de presse, des entreprises et diverses institutions. Son travail sur la nature dès son installation dans le sud-ouest de la France prend le pas dans ses préoccupations de photographe. Il rejoint ainsi un champ d’expression nommé Feuillagisme.
Il obtient en 1992 le prix photographique Reuter et le prix de la meilleure parution de l’année attribué au Sunday Times Magazine pour la photographie de son reportage : « péril dans la forêt », écrit par J-C Grangé.
Début 2009, son deuxième ouvrage intitulé « la face cachée du végétal, dessine-moi une feuille » préfacé par Yann Arthus-Bertrand sort aux éditions Atlantica.
Il revient régulièrement au portrait et à la photographie documentaire contemporaine, disciplines à l’origine de son attachement pour la photographie. Il est attiré par le non-évènement, l’absence et le hors-champ. Avec des séries telles que « Village people » et « Et si l’on parlait un peu de vous », il réalise des portraits d’habitants de villages du département des Landes. Depuis 2017 il réalise régulièrement des portraits de résidents dans les EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes). -biographie du site du photographe hincker.com
Depuis 1986, jean Hincker vit et travaille dans les Landes (Sud-ouest de la France).
-
Jean Hincker : L’autre temps: Scènes de genre 1974 -1995
Dans ce livre, je propose un florilège d’œuvres de jeunesse réalisées entre les années 1974 et 1995. Le comique de situation prenait alors le pas dans mon approche photographique. Les associations d’idées et les contrepoints dominaient mon regard et ma façon d’appréhender la vision que je me faisais du monde qui m’entourait. Le non-dit et le hors-champ n’étaient jamais très loin. » C’était une époque révolue et je ne le savais pas…