Klein William
William Klein, né le 19 avril 1926 à Manhattan, New York, et mort le 10 septembre 2022 à Paris, est artiste, peintre, plasticien, photographe, graphiste et réalisateur de films documentaires, publicitaires, et de fictions.
Artiste pluridisciplinaire, il a notamment révolutionné certains domaines de la photographie comme la photographie de mode et la photographie de rue.
Ses ouvrages sur les grandes capitales mondiales (New York, Rome, Moscou, Tokyo, Paris) ont concouru à faire de lui, l’un des photographes les plus illustres et influents de sa génération.
Peintre et graphiste:
Il fréquente quelque temps l’atelier d’André Lhote puis entre dans celui de l’artiste Fernand Léger, « peintre fantastique, anti-coups de pinceau, qui n’a rien à faire des modes, des galeries et des collectionneurs ».
Au début des années 50, William Klein s’intéresse à la sculpture et à l’art cinétique ; il se rend à Milan et collabore avec l’architecte italien Angelo Mangiarotti à la création de peintures murales géométriques de style Hard edge. À la même époque, il s’essaie à diverses expérimentations photographiques et créations abstraites (dessins lumineux, solarisations, photogrammes…) qui seront pour certaines publiées en couverture de la revue italienne Domus (1952-61) ou utilisées pour des pochettes de disques vinyles.
Il s’essaie aussi à la conception de maquettes de livres et réalise par exemple les illustrations d’une version rare du Moby Dick d’Herman Melville (1955).
Photographie de mode:
En 1954, William Klein, peintre abstrait, expose au Salon des réalités nouvelles. Alexander Liberman, directeur artistique de l’édition américaine de Vogue, de passage à Paris pour la Fashion Week, visite l’exposition, remarque son travail, le rencontre et lui propose un contrat et des moyens financiers pour poursuivre son travail à Paris et à New York.
Aux côtés de Helmut Newton, Irving Penn, Richard Avedon ou Henry Clarke, il devient l’un des photographes attitrés du magazine de mode, pour l’édition française duquel il réalise des photographies originales et innovantes et s’impose comme un véritable metteur en scène. Il compose au grand angle et au téléobjectif, s’inspire de ses expériences picturales passées et initie des performances de poses loin des studios, en faisant descendre les mannequins dans la rue.
New York:
Dans sa ville natale, William Klein effectue ce qu’il appelle un « journal photographique », qu’il parvient à publier en 1956 aux Éditions du Seuil, grâce au soutien de Liberman et à l’appui de son ami Chris Marker, alors responsable de la collection Petite Planète aux Éditions du Seuil.
Ce premier livre « coup de poing » titré Life Is Good and Good For You in New York: Trance Witness Revels devient incontournable, contrastant radicalement avec l’ancienne école. Grâce à sa vision novatrice, Klein obtient en France le prix Nadar en 1957, mais son style provocateur, brutal et accidenté le rend relativement impopulaire aux États-Unis.
Appliquant à la lettre le précepte de Robert Capa « Si tes photos ne sont pas bonnes, c’est parce que tu n’es pas assez près », Klein joue avec les cadrages, manie le flou, force le grain, valorise le bougé et favorise les contrastes extrêmes. La rue, les enfants, l’interaction avec les foules, les panneaux publicitaires, les néons lumineux, l’émulation… et sa perception graphique des paysages urbains, font sa signature.
Cette véritable révolution photographique est rapidement systématisée par les séries qu’il entreprend sur les autres grandes capitales du monde, toutes publiées : Rome en 1959, Moscou et Tokyo en 1964 et, beaucoup plus tard, Paris, en 2002.
Films:
En 1958, Klein tourne Broadway by Light, premier court-métrage pop et pure expérience visuelle et sonore.
Au milieu des années 1960, il abandonne momentanément la photographie pour le cinéma, se rapproche d’Alain Resnais et de Chris Marker (pour qui il enregistrera la voix anglaise du film La Jetée). Si son film Qui êtes-vous, Polly Maggoo ?, sorti en 1966, n’a pas un retentissement immédiat, il devient cependant une œuvre culte, dans laquelle l’artiste présente une satire moderne et délirante du milieu de la mode, des médias et de la télévision. Suivent de nombreux documentaires et longs métrages de fiction parmi lesquels Mister Freedom (1968), Grands Soirs et Petits Matins (1968), Muhammad Ali The Greatest (1964-74), Le Couple Témoin (1977), The Little Richard Story (1980), The French (1981) et Le Messie (1999). Sa carrière de cinéaste est marquée par l’engagement, notamment auprès de la cause noire dont il soutient les luttes, avec le documentaire Festival Panafricain d’Alger 1969, mais aussi à travers les personnages de Muhammad Ali, Little Richard ou Eldridge Cleaver.
En 1989, William Klein est à l’origine de l’idée de la série Contacts (Arte), succession d’émissions de treize minutes où les photographes sont invités à parler de leurs travaux par le prisme de leurs planches-contacts.
Contacts peints:
Puisant dans ce même concept, William Klein pousse l’expérimentation jusqu’à produire, dès la fin des années 80, ce qu’il appelle des contacts peints, synthèse remarquable entre ses travaux de photographie, de peinture et de cinéaste. Ainsi, il se réfère à ses propres techniques de sélection d’images et décide d’explorer la dimension créative de ses interventions en agrandissant des extraits de ses planches-contacts (pellicule photo ou film) pour venir peindre directement sur l’image. En résulte un langage plastique propre, qui met en lumière sa méthode de travail et la dimension tout à la fois protéiforme et résolument graphique de son œuvre.
Publications:
Dans ces mêmes années, il renoue avec la photographie, exposant dans le monde entier et publiant une dizaine de livres pour lesquels il continue de soigner graphisme, mise en page et impression : Close Up (1989), Mode In & Out (1994), une réédition de New York (1995), puis celle de Rome, retitrée Rome+Klein (2009). Pour ces deux derniers livres, l’artiste fait refaire les tirages et repense entièrement la mise en page. Tokyo est également réédité en 2013, dans sa forme quasi initiale.
Grâce à l’édition, William Klein rend accessible certains autres de ses travaux artistiques. Alors que l’ouvrage Films (1998) explore son répertoire cinématographique, Contacts (2008) est un recueil de ses contacts peints, et Paintings, etc. (2012) montre pour la première fois certaines de ses photographies abstraites et ses peintures de jeunesse. Black and Light (2015) est une publication inédite des travaux expérimentaux entrepris dans les années 50. Klein considère la forme imprimée comme l’aboutissement final du travail photographique et conçoit lui-même les maquettes de ses livres, afin de créer à chaque fois un « nouvel objet visuel ». Il s’affranchit des lignes éditoriales classiques et préfère traiter ses images sans légende et sans marge, séquencées en pleine plage et double-page, modernisant ainsi la lecture et poussant le lecteur à explorer son univers visuel comme s’il regardait un film.
Il est représenté en France par les Galeries Polka (Paris) et Le Réverbère (Lyon) ; à New-York par Howard Greenberg Gallery ; à Londres par HackelBury Fine Art Photography Gallery.
Ses œuvres ont intégré les collections des musées nationaux les plus prestigieux, tels le Centre Pompidou à Paris, le Museum of Modern Art de New-York, le San Francisco MoMA, ou encore le Rijksmuseum d’Amsterdam.
William Klein meurt « paisiblement » à Paris où il vivait depuis 1947, le 10 septembre 2022 à l’âge de 96 ans.-biographie de Wikipedia
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William Klein : Contacts ; Édition Collector la nouvelle chambre claire
Édition Collector La Nouvelle Chambre Claire.
Livre Signé.
Vendu avec un tirage (18,5×13,5cm tiré par le laboratoire Picto) Numéroté 7 sur 20 exemplaires et Signé par William Klein.
2 tampons au dos : “Édition Collector la nouvelle chambre claire” et “Tirage vendu avec le livre Contacts de William Klein @2020. Ne peut être vendu seul”
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William Klein : Films
William Klein a bousculé le cinéma, comme il avait révolutionné la photographie en 1956 avec son livre sur New York. Ce dernier lui a d’ailleurs donné ses premières envies de mise en scène. Il aurait voulu tourner l’avant et l’après des photos.
William Klein shook up cinema, as he had revolutionized photography in 1956 with his book on New York. This one also gave him his first desire for directing. He would have liked to shoot before and after photos.
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William Klein : Yes
À la fois photographe, cinéaste, graphiste et peintre, William Klein est l’un des artistes les plus importants et productifs de ces soixante-quinze dernières années.
Cet album est une rétrospective de son travail photographique, cinématographie et pictural. Ses premières peintures sont suivies de ses séries d’images organisées par ordre chronologique puis de ses films.
Un essai de David Campany évoque le parcours de l’artiste et éclaire son œuvre. -
William Klein + Fifty One (SIGNÉ)
Exemplaire Signé / Signed Copy.
1ère édition tirée à 1 000 exemplaires.
1st edition of 1000 copies.
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William Klein : Qui êtes-vous Polly Maggoo ?
Un ciné-roman à partir d’images et de dialogues tirés du film Qui êtes-vous Polly Maggoo ? réalisé par W. Klein et sorti en 1966. Le film relate les aventures amoureuses dans Paris de la jeune modèle Polly Maggoo dont un prince s’est épris.
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William Klein : Brooklyn + Klein (SIGNÉ)
Exemplaire Signé / Signed Copy.
Livre Épuisé / Out of Print Book.
Exemplaire Neuf / New Copy.
William Klein s’est lancé dans ce projet pour documenter le quartier new-yorkais de Brooklyn, une ville qu’il appelle « l’Amérique de demain ».
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William + Klein (Signé)
Exemplaire Signé.
Publié à l’occasion de l’exposition à la Galerie Polka (Paris) du 24 mars au 26 mai 2018.
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William Klein : Paris + Klein
Publié à l’occasion de l’exposition à la MEP (Maison européenne de la photographie) à Paris, du 17 avril au 1er septembre 2002.
La vie de la capitale lumière, des gens dans la rue, des manifestations, la mode, les flics, la mort… à travers l’objectif de William Klein.Photographe visionnaire américain, décédé à l’âge de 96 ans, William Klein s’est illustré dans la photographie de mode et urbaine. Il aura réalisé des documentaires marquants ainsi que des films singuliers et laissera derrière lui des clichés qui resteront cultes !
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William Klein : Celebration
Du haut de ses 90 ans, celui qui est une légende de la photographie, William Klein, regarde en arrière et sélectionne ses œuvres préférées, celles qu’il considère comme les meilleures de toute sa carrière, pour rendre hommage à la photographie elle-même.
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William Klein : Celebration (SIGNÉ)
Exemplaire Signé / Signed Copy
Livre Épuisé / Out of Print Book.
Exemplaire Neuf / Copy New.
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William + Klein
Publié à l’occasion de l’exposition à la Galerie Polka (Paris) du 24 mars au 26 mai 2018.