2013
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Le photographique Pour une théorie des écarts
S’opposant à la pratique courante, elle-même déterminée par le marché, l’auteure démontre qu’il est erroné de vouloir penser la photographie selon les critères historiques et taxinomiques qui ont cours pour la peinture, ce qui permet de la constituer en tant que champ spécifique.
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Bart Michiels : The course of history
À première vue, les images de Bart Michiels, le photographe belge qui vit et travaille à New York, semblent représenter de simples vastes paysages et des détails de la nature. Mais dès que nous lisons les titres, notre perception des images change et nous commençons instinctivement à chercher des traces de la triste histoire liée à ces lieux. Pour sa série « Le cours de l’histoire », Michiels a cherché les champs de bataille les plus tristement célèbres et les plus sanglants d’Europe, les capturant tels qu’ils sont aujourd’hui, après des décennies ou parfois des siècles. Champs, collines, plages, où le temps semble avoir annulé tous les témoignages du passé, et avec eux, une partie de notre mémoire collective. Profitant du pouvoir évocateur des mots et des images, le photographe nous invite à réfléchir sur le sens et les conséquences de la guerre.
At first glance, the images by Bart Michiels, the Belgian photographer who lives and works in New York, seem to depict simple vast landscapes and details of nature. But as soon as we read the titles, our perception of the images change and we instinctively begin to search for traces of the sad history tied to these places. For his series “The Course of History”, Michiels sought out Europe’s most infamous and bloody battlefields, capturing them as they are today, after decades—or sometimes, centuries. Fields, hills, beaches, where time seems to have cancelled every testament of the past, and with them, a part of our collective memory. Taking advantage of the evocative power of words and images, the photographer invites us to reflect on the sense and consequences of war.