Parti aux antipodes écrire un récit dans le cadre d’une résidence d’écriture, l’auteur se retrouve tout à coup bloqué sur l’île en raison de la pandémie. Il poursuit cependant son texte qui tourne autour d’une histoire de fantômes.
Pour échapper à cet isolement, il se met aussi à photographier son quotidien dans la ville de Wellington où il réside. Il réalise alors de très nombreuses images, sans projet particulier, sinon de se laisser porter par des visions qui résonnent avec ce qu’il est en train d’écrire. Dans cette période de peurs et d’incertitudes, le besoin de penser autrement le monde ne fut peut-être jamais aussi grand.
“Je photographie comme si je commettais une effraction, en même temps, j’ai le sentiment de recueillir quelque chose offert par le hasard.
L’image, toujours tournée vers le dehors, poursuit aussi son voyage à l’intérieur de nous-mêmes pour retrouver son milieu d’origine, celui des rêves et des idées.”