Catalogue de l’exposition organisée au Southeast Museum of Photography de Daytona Beach du 3 novembre 2007 au 15 février 2008 présentant les polaroids d’André Kertész.
Après la mort de son épouse, André Kertész s’est consolé en prenant un nouvel appareil photo, le Polaroid SX70. Comme avec l’équipement précédent, il a maîtrisé la caméra et a produit un corps provocateur de travail qui à la fois honoré sa femme et l’a sorti de la dépression.
Ici, Kertész plonge une dernière fois dans ses réserves, puisant dans de nouvelles personnes, idées et outils pour produire un tout nouveau corpus d’œuvres à travers lequel il se transforme d’un homme brisé en un jeune artiste. Prises dans son appartement juste au nord de Washington Square à New York, beaucoup de ces photos ont été prises depuis sa fenêtre ou dans le rebord de la fenêtre. Nous voyons un esprit fertile à l’œuvre, combinant des objets personnels dans des natures mortes frappantes, placées contre des décors urbains, reflétées et transformées en surfaces de verre. Presque entièrement inédites, ces photographies témoignent du génie de l’œil du photographe tel qu’il se manifeste dans le simple Polaroid ; introduction Robert Gurbo, préface d’Eelco Wolf, photos en n.b. et en couleurs.
After the death of his wife, André Kertész consoled himself by taking up a new camera, the Polaroid SX70. As with earlier equipment, he mastered the camera and produced a provocative body of work that both honored his wife and lifted him out of depression.
Here Kertész dips into his reserves one last time, tapping new people, ideas, and tools to generate a whole new body of work through which he transforms from a broken man into a youthful artist. Taken in his apartment just north of New York City’s Washington Square, many of these photographs were shot either from his window or in the windowsill. We see a fertile mind at work, combining personal objects into striking still lifes set against cityscape backgrounds, reflected and transformed in glass surfaces. Almost entirely unpublished work, these photographs are a testament to the genius of the photographer’s eye as manifested in the simple Polaroid.