« Streetview » présente une nouvelle sélection de son projet à long terme inspiré du début du « Millénaire urbain », photographiant les rues de New York, São Paulo, Séoul, Mumbai, Hong Kong, Londres, Lagos, Istanbul et Mexico pour de longues périodes afin de documenter les conséquences de la densité de population extrême sur le comportement humain. Ce livre est donc un document de temps mondial de l’expérience urbaine moderne, montrant comment nous survivons dans les villes qui parfois ne semblent pas faits pour les gens.
En combinant la lumière du jour et la lumière artificielle d’une manière spéciale, les images semblent mises en scène, mais elles ne le sont jamais. Les images semblent, d’une manière presque intime, révéler des mini-drames qui passeraient normalement à l’œil nu. Son travail porte sur des sentiments que tous reconnaissent dès que nous entrons dans la dynamique stressante de la rue, comme l’isolement, l’aliénation et la solitude. Comment faire face à la grande quantité de stimuli que nous avons à traiter dans la vie quotidienne de la ville? Que montrons-nous de nous-mêmes dans la mascarade quotidienne?
Ilya Leonard Pfeijffer a écrit un essai pour ce livre:
« S’il y a un phénomène qui symbolise et explique le succès de l’espèce humaine, c’est bien la ville. S’il y a un phénomène qui rend visible et qui menace l’avenir de l’espèce humaine sur Terre, c’est bien cette même ville. »
‘Streetview’ shows a new selection of his long-term project inspired by the start of the ‘Urban Millennium’. He photographed the streets of New York, São Paulo, Seoul, Mumbai, Hong Kong, London, Lagos, Istanbul and Mexico City for lengthy periods to document the consequences of extreme population density on human behaviour. This book is therefore a worldwide time document of modern urban experience, showing how we survive in cities that sometimes don’t seem made for people.
By combining daylight and artificial light in a special way, the images appear staged, but they are never staged. The images seem, in an almost intimate way, to reveal mini-dramas that would normally pass the naked eye. His work is about feelings that all recognize as soon as we enter the stressful dynamics of the street, such as isolation, alienation and loneliness. How do we deal with the large amount of stimuli that we get to process in daily city life? What do we show of ourselves in the daily masquerade?
Ilya Leonard Pfeijffer wrote an essay for this book:
“If there is one phenomenon that both symbolizes and explains the success of the human species, it is the city. If there is one phenomenon that both makes visible and causes the threat to the future of the human species on Earth, it is that same city.”
