Chris Bierl : A One Storied Country

Photographe Bierl Chris
1ère édition tirée à 500 exemplaires.

1st edition of 500 copies.

Dans ses photographies, Chris Bierl montre les effets de cette invasion anthropologique des paysages naturels.

In his photographs, Chris Bierl shows the effects of this anthropological invasion of natural landscapes.

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1ère édition tirée à 500 exemplaires.
1st edition of 500 copies.

En 1957, une explosion s’est produite à l’installation nucléaire « Mayak » près de la ville de Kyshtym dans l’Oural russe. Bien que des rapports épars d’un accident nucléaire en Russie aient paru dans la presse occidentale dès l’année suivante, le gouvernement soviétique a refusé de reconnaître l’événement. Des rapports ultérieurs montreraient que deux cinquièmes de la radioactivité a été libéré à Kyshtym comme plus tard à Tchernobyl, avec le panache se déplaçant vers le nord-est.

Malgré les efforts déployés pour dissimuler l’accident, l’augmentation de l’activité autour de l’usine et des hôpitaux avoisinants, qui se remplissaient de malades radiologiques, a suscité des discussions et des soupçons parmi la population locale. Finalement, des milliers de personnes ont été évacuées de leurs maisons, des villages entiers ont été démolis, et les paysans vivant à proximité ont reçu l’ordre – sans explication – d’abattre leur bétail, d’enterrer leurs cultures et de labourer leurs terres agricoles.

Le Techa, un fleuve dominant qui coule à l’est de l’Oural, était déjà connu pour sa contamination nucléaire malgré les dizaines de villages riverains qui comptaient sur le fleuve comme unique source d’eau potable, de lavage et de baignade. Parmi les nombreux villages qui bordaient ses rives, 23 d’entre eux ont finalement été évacués en raison des radiations après 1957.

Chris Bierl a suivi la rivière vers le haut, ce qui l’a conduit à beaucoup d’autres endroits empoisonnés et pourtant exploités. Une grande partie de l’industrie lourde de la Russie avait été déplacée dans cette région pour éviter qu’elle tombe dans les mains des nazis alors qu’ils envahissaient l’URSS. Dans ses photographies, Chris Bierl montre les effets de cette invasion anthropologique des paysages naturels. Cette série présente les impressions des “monuments” mentionnés ci-dessus, comme les appellent les locaux, et fait partie de l’intérêt de l’artiste pour les espaces post-soviétiques – par la présente, la recherche d’identité de la Russie entre les sentiments de privation et de paralysie ; textes de Svetlana Bierl.

In 1957, an explosion occurred at the ‘Mayak’ nuclear facility near the town of Kyshtym in the Russian Urals. Although scattered reports of a nuclear accident in Russia appeared in the Western press as early as the following year, the Soviet government refused to acknowledge the event. Later reports would show that two-fifths as much radioactivity was released at Kyshtym as was later released at Chernobyl, with the plume travelling northeast.

Despite efforts to conceal the accident, increased activity around the plant and nearby hospitals filling up with sufferers of radiation sickness led to talk and suspicion amongst the local people. Eventually, thousands were evacuated from their homes, entire villages were demolished, and peasants living nearby were ordered – without explanation – to slaughter their livestock, bury their crops and plow their farmlands.

The Techa, a prominent river that runs east of the Urals, was already noted for its nuclear contamination despite the dozens of riverside villages who relied on the river as their sole source of drinking, washing, and bathing water. Of the many villages that lined its banks, 23 of them were eventually evacuated due to radiation after 1957.

Chris Bierl followed the river upwards, which led him to many more poisoned and exploited places. Much of Russia’s heavy industry was moved to this area to avoid it falling into the hands of the Nazis as they invaded the USSR. In his photographs, Chris Bierl shows the effects of this anthropological invasion of natural landscapes. This series presents impressions from the above-mentioned “landmarks,” as locals call them, and is part of the artist’s interest in post-Soviet spaces — hereby Russia’s search for identity between feelings of deprivation and paralysis ; texts by Svetlana Bierl.

Chris Bierl is a German, Berlin-based, artist and photographer. He is interested in the relationship between mankind and nature, our understanding of wild, domestic and manmade landscapes as well as society’s integration in cityscapes and the sociocultural surrounding. He received a diploma in Photography at the University of Applied Sciences in Munich and post-graduated in Media Arts at the Academy of Visual Arts in Leipzig.

Poids 750 g
Dimensions 16 × 24 cm
Date d'édition

EAN

9781908889836

Editeur

Photographe

Spécifité

,

Ville

ISBN 9781908889836
Langue(s) anglais
Nombre de pages 232
Reliure Relié