1ère édition tirée à 700 exemplaires.
Bien qu’apparemment très différente à première vue, Sheila Jackson était une auteure américaine connue pour ses histoires sombres et pleines de suspense, tandis que Chris Marker était un avant-gardiste français, cinéaste et photographe qui a utilisé des techniques expérimentales – les deux utilisent des moments ordinaires pour déformer le temps et la réalité dans un examen psychologique du comportement humain et des interactions sociales. Dans les photographies de Chris Marker, une sélection de son travail des années 1950 à 2011, qui comprend des images de sa série Crush Art, Passengers, Koreans et Staring Back, Les individus renvoient le regard du photographe en reconnaissant les limites du médium et le bref piégeage du sujet par la caméra. Numérisées dans les années 1990 et plus tard, ces images sont intrinsèques à une esthétique numérique précoce à faible résolution adoptée à dessein par Marker. De même, Jackson utilise le piégeage de deux femmes dans une image de « The Story We Used to Tell » pour explorer l’inconscience et l’irrationalité des émotions humaines. L’histoire de Jackson et les photographies de Marker laissent délibérément de nombreuses questions ouvertes alors qu’elles explorent la condition humaine dans une réalité psychologiquement malléable et déformée ; photos en n.b. et quelques unes en couleurs.
1st edition of 700 copies.
Although seemingly quite different at first glance—Jackson was an American author known for her dark and suspenseful stories, while Marker was a French avant-garde filmmaker and photographer who used experimental techniques—both use ordinary moments to twist time and reality in a psychological examination of human behavior and social interactions. In Marker’s photographs, a selection surveying his work from the 1950s to 2011, which includes images from his Crush Art, Passengers, Koreans and Staring Back series, individuals return the photographer’s gaze in an acknowledgment of the limitations of the medium and the subject’s brief entrapment by the camera. Digitalized in the 1990s and later, inherent in these images is a low-resolution, early digital aesthetic purposefully embraced by Marker. Similarly, Jackson uses the entrapment of two women in a picture in “The Story We Used to Tell” to explore the unknowingness and irrationality of human emotions. Both Jackson’s story and Marker’s photographs purposefully leave many open questions as they probe the human condition within a psychologically malleable and distorted reality.