Exemplaire Signé
La Signature se trouve sur une étiquette collée à la fin du livre/The Signing is on a label sticked at the end of the book.
1ère édition et seule édition (pas de réimpression).
« J’ai choisi la photographie naturellement. C’est sûrement le résultat d’une double éducation : séparé entre l’Egypte et la France, j’ai appris à considérer les images à la fois comme des souvenirs et des objets qui me permettaient d’être transporté dans des lieux où je ne pouvais rester qu’un instant, mais aussi comme des documents historiques.
Les rencontres et mon parcours m’ont donné l’envie de voir l’Histoire en cours, de l’expérimenter à travers mon appareil photo, et surtout, de ne pas oublier. C’est pourquoi j’ai déménagé en Turquie dans les camps de réfugiés syriens, puis en Syrie, produisant ainsi mon premier rapport. Mon enfance m’a permis d’acquérir la faculté de mouvement, de ne pas me limiter aux frontières de mon village ou des villes de ma région. J’ai donc naturellement pris le chemin du reporting. Ces conditions et les rencontres générées m’ont satisfait dans le besoin de répondre à mes questions personnelles. Tous les moyens qui doivent être déployés pour photographier un être humain dans une situation difficile (douleur, perte, guerre, pauvreté, souffrance) résultent d’un désir profond et d’un travail sur une adaptabilité personnelle. Il n’en demeure pas moins que l’essentiel de notre travail doit avant tout être centré sur le sujet. Les résultats, aujourd’hui, de l’image sur la scène internationale me laissent sceptique, mais je pense que ces photographies, bien qu’elles risquent malheureusement de ne rien changer dans la situation, nous aideront à ne pas oublier. J’ai continué à faire des reportages photographiques au cours de ces dernières années en République centrafricaine, au Liban, en Jordanie, en Syrie, au Congo, en RDC, au Donbass et plus encore, ainsi que des sauvetages de migrants en Méditerranée. » -Édouard Elias
Ses travaux photographiques ont été publiés entre autres dans : Paris Match, Der Spiegel, Sunday Times magazine, Time Lightbox, VSD, Le Monde, le Figaro Magazine, Polka, Le Point Libération, LFI Leica international. »
Aiko T. est un concept, une entité, un fantôme qui n’apparaît que par sa propre musique.
« J’ai publié divers documents au fil des ans sous d’autres noms, Aiko s’est matérialisé en 2022 grâce à la musique auto-publiée et c’est avec IIKKI que j’en suis très fier. Malgré cela, Aiko publie sous d’autres formes depuis 2020, mais toujours dans le domaine de la musique ambiante.”
“Cet album est né comme un continuum sonore durable. Il a ensuite été découpé, cousu et remonté pour donner forme et rétablir l’unité à partir des fragments, afin d’avoir un album qui montre sa complétude à mi-chemin entre les titres et les compositions elles-mêmes. Contrairement à ce qu’il peut sembler, il ne naît pas d’un concept et ne veut pas l’être. Les titres ont été choisis de manière poétique, presque naïve, les sons de ces créatures m’ont fait croire qu’elles pouvaient être divisées en différentes phases distinctes de la journée. Ce que je veux communiquer avec les titres est juste ce qui m’est venu à l’esprit dans un moment de réflexion, une chose très simple, que parfois le temps passe trop vite, et les moments que nous passons avec nos proches pourraient toujours être mieux, cela aurait pu être une belle matinée, après-midi, soir ou nuit. -Aiko Takahashi ; IIKKI 021.
Signed Copy / The Signing is on a label sticked at the end of the book..
1st limited edition to 500 copies, hand numbered & hand stamped.
First edition and only edition (no re-print).
“I chose photography naturally. It’s surely the result of a double education: separated between Egypt and France, I learned to consider images both as memories and as objects that allowed me to be transported to places where I could only stay for a moment, but also as historical documents.
The meetings and my journey gave me the desire to see History in progress, to experience it through my camera, and above all, to don’t forget. That’s why, I’ve moved to Turkey to the Syrian refugee camps, then to Syria, thus producing my first report. My childhood allowed me to acquire the faculty of movement, of not limiting myself to the borders of my village or the towns of my region. So I naturally took the path of reporting. These conditions and the encounters generated satisfied me in the need to answer about my personal questions. All the means that must be deployed to take a photograph of a human being in a difficult situation (pain, loss, war, poverty, suffering) result from a deep desire and work on a personal adaptability. The fact remains that the essence of our work must above all be focused on the subject. The results, today, of the image on the international scene leave me doubtful, but I think that these photographs, although they unfortunately risk to don’t change anything in the situation, will help us to don’t forget. I continued reporting photography during these last years in Central African Republic, Lebanon, Jordan, Syria, Congo DRC, Donbass and more, as well as rescues of migrants in the Mediterranean.” -Edouard Elias
His photography works have been published among others in: Paris Match, Der Spiegel, Sunday Times magazine, Time Lightbox, VSD, Le Monde, le Figaro Magazine, Polka, Le Point Libération, LFI Leica international. »
Aiko T. is a concept, an entity, a ghost that appears only through her own music.
“I’ve released various materials over the years under other names, Aiko has been materialized in 2022 through self-published music and this with IIKKI is the first official release that I am very proud of. Despite this, Aiko has been publishing in other forms since 2020, but always within the sphere of ambient music.”
“This album was born as a long-lasting sound continuum. It was then cut, stitched together and reassembled to give shape and restore unity from the fragments, in order to have an album that shows its completeness halfway between the titles and the compositions themselves. Contrary to what it may seem, it is not born from a concept and does not want to be. The titles were chosen in a poetic, almost naïve way, the sounds of these creatures led me to believe that they could be divided into different distinct phases of the day. What I want to communicate with the titles is just what came to mind in a moment of reflection, a very simple thing, that sometimes time passes too quickly, and the moments we spend with our loved ones could always be better, it could have been a beautiful morning, afternoon, evening or night.” -Aiko Takahashi ; IIKKI 021.