Le stigmate sublimé par Emmanuelle Bousquet
« Stigmate, un terme à plusieurs sens, à la fois cicatrice, blessure et partie d’une fleur, cette partie de la fleur qui absorbe le pollen et le retient. La première interaction entre l’air et le végétal, un passage qui mène à l’essence.
Le stigmate dont Emmanuelle nous parle est identique à une seconde peau que l’on explore pour mieux éclore. Une floraison sur son corps qui nous rappelle le passé et transforme la matière.
Ce corps n’exhibe pas seulement sa blessure comme un tatouage sur sa peau, il devient la blessure pour mieux la transcender.
Stigmate nous amène ainsi dans la réconciliation : celle de l’acceptation des maux et la naissance d’un nouvel élan créatif.
Une fois de plus, Emmanuelle Bousquet, nous fait partager, avec sincérité, poésie et finesse, son “coucher de soleil intérieur” ». -Fiona Sanjabi
Publié à l’occasion de l’exposition d’Emmanuelle Bousquet à la galerie Agathe Gaillard, Paris du 5 avril au 12 juin 2018.