1ère édition tirée à 500 exemplaires / 1st edition of 500 copies.
Comme les morceaux visibles des animaux visqueux que vous venez d’imaginer, les objets présentés dans ce livre sont des fragments d’une réalité éphémère. En observant attentivement les espaces et les parties du corps qui se tordent, s’ouvrent, se ferment, se courbent et se touchent, la photographie et l’argile sont devenues les moyens de Federico Clavarino et Tami Izko pour réinterpréter une série de connexions significatives. La série qui en résulte raconte finalement une histoire de coexistence, une histoire qui est en grande partie construite autour des images persistantes laissées derrière par des intersections qui disparaissent.
La version livre de cette œuvre, qui a été exposée à plusieurs reprises, tisse plusieurs de ses ramifications : vues d’installations, images de l’atelier que les artistes ont partagé à Milan, photographies des sculptures et sculptures faites de photographies. Le livre documente également son propre avènement en mettant en vedette des images du mur qui a été utilisé pour travailler sur son séquençage, ainsi que des entrevues les artistes dirigé avec l’autre. Le livre lui-même, comme un bol rempli de soupe d’anguille, défie notre faculté de dire les choses séparément les uns des autres, qu’ils soient des gens, des œuvres d’art ou d’autres formes de vie.
Like the visible bits of the viscous animals you have just imagined, the objects presented in this book are fragments of an ephemeral reality. By carefully observing spaces and body parts as they twist, press, open, close, bend and touch, photography and clay have become Federico Clavarino and Tami Izko’s means to reinterpret a series of meaningful connections. The resulting series ultimately tells a story of coexistence, one that is largely built around the lingering images left behind by otherwise vanishing intersections.
The book version of this work, which has been exhibited on multiple occasions, weaves together several of its ramifications: installation views, images of the studio the artists shared in Milan, photographs of the sculptures and sculptures made out of photographs. The book also documents its own coming into existence by featuring images of the wall that was used to work on its sequencing, as well as interviews the artists conducted with one another. The book itself, like a bowl full of eel soup, challenges our faculty of telling things apart from each other, be they people, artworks or other forms of life.