Intermediate Territories est une collection de photographies pour la plupart inédites prises entre 1985 et 2011.
Les territoires intermédiaires de Gabriele Basilico sont des espaces physiques régulés dans chaque cas par des éléments que l’auteur indique comme portails pour entrer dans l’œuvre et lire, voire respirer, son contenu. Des espaces qui s’ouvrent sur de larges vues où de nombreux événements se produisent simultanément, où la vie palpite et se propage, comme dans les grandes artères métropolitaines et les ruelles de Shanghai, ou le long des rues incertaines des villes du Moyen-Orient.
Donner l’ordre à ces contradictions, exorciser la banlieue oubliée par les architectes et les urbanistes intrigue Basilico et stimule son attention plus que jamais alors qu’il cherche une nouvelle relation avec l’espace.
Dans les Territoires Intermédiaires Gabriele Basilico nous rappelle qu’il est essentiel d’entrer dans l’image lentement afin de saisir sa cohérence interne, au même rythme lent initialement nécessaire pour que le photographe perçoive l’espace, assimile le lieu, et finalement transforme l’expérience en image ; sous la direction de Filippo Maggia, textes de Filippo Maggia et Luca Molinari, photos en n.b. et en couleurs.
Intermediate Territories is a collection of mostly unpublished photographs taken between 1985 and 2011.
Gabriele Basilico’s intermediate territories are physical spaces regulated in each instance by elements that the author indicates as portals for entering the work and reading, perhaps even breathing, its content. Spaces that open out into wide views where many events occur simultaneously, where life pulsates and spreads, as in the great metropolitan arteries and alleyways of Shanghai, or along the uncertain streets of Middle Eastern cities. Giving order to these contradictions, exorcising the suburbs forgotten by architects and urban planners intrigues Basilico and stimulates his attention more than ever as he seeks a new relationship with space. In Intermediate Territories Gabriele Basilico reminds us that it is essential to enter the image slowly in order to grasp its internal coherence, at the same slow pace originally necessary for the photographer to perceive the space, assimilate the place, and ultimately transform the experience into an image.
