1ère édition tirée à 500 exemplaires.
4ème volume du journal intime photographique de Guillaume Geneste.
« Le présent volume est le dernier de la saga presque presque transparente, capturée par Guillaume Geneste entre le printemps 2012 et l’hiver 2016. Presque transparente, puisque ce sont des situations organisées en images par un photographe, même s’il est muni d’un appareil amateur. L’identité qui se noue entre le regard et la main, puis entre eux, le corps et la mémoire écrit l’histoire d’un photographe.
Un photographe travaille un univers magique, fait de suspensions, de présence-absence, de codification, d’alchimie ou, comme le souhaite Vilém Flusser, d’aspiration à la liberté. Et cette liberté, qui est davantage résolution et volonté que sentiment, est aussi exclusive que l’amour, celui qu’évoquait Beaumarchais, et avec qui elle partage la qualité qu’il lui attribue et qui sert ici de titre à cette analyse : trop n’est même pas assez.
Sur la trame de nos jours est tissé l’écheveau de nos expériences, de notre apprentissage, de nos rêves et idéaux, sentiments et remords, l’appris et le ressenti, tout comme l’est à chaque instant l’état de notre corps. Pour survivre et rendre intentionnel l’acte de connaître, celui-ci explose ici et là en émotions, dont nul n’ignore qu’elles sont publiques et indiscrètes. La conscience d’une émotion répétée charpente le sentiment qui, lui, n’est pas nécessairement public à moins qu’il le devienne, en toute liberté. » […] -Tereza Siza
Cet ouvrage est le quatrième volume d’une collection. Ce journal photographique s’étend sur 25 ans (de 1992 à 2017) ; photos en n.b.