Iacopo Pasqui : Der Engel

Photographe Pasqui Iacopo
Inspiré par le film de Wim Wenders "Wings of desire" et le poème de Peter Handke "Invocation of the World", Iacopo Pasqui (Florence, 1984) a visité pendant trois ans la ville polonaise de Łódź et s’est étonné de la poésie qu’il y a trouvée dans sa rue. En tant qu’ange du film, il tenait un journal de chaque visite mais, dans son cas, un journal fait de photographies, comme moyen d’enregistrer ses rencontres et expériences, comme façon de partager sa vision des choses, des lieux et des personnes qu’il rencontrait.

Inspired by Wim Wenders' film "Wings of desire" and Peter Handke's poem "Invocation of the World", for three years Iacopo Pasqui (Florence, 1984) visited the polish city of Łódź and wondered its street astonished by the sheer poetry he encountered. As the angels of the film, he kept a diary of each visit but, in his case, a diary made of photographies, as a means to record his encounters and experiences, as a way to share his view on the things, places and people he met.

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On ne peut jamais connaître une personne, un lieu ou une histoire, mais si j’étais un ange, je pourrais écouter chaque personne, je pourrais vous connaître – enfin – je pourrais tous vous comprendre ; je comprendrais tout. Mais peut-être que c’est dans le mystère de l’incompréhension et du non savoir, où réside la grandeur de la vie. Cette menace qui rend le monde et les humains imprévisibles, illogiques, pleins d’énergie vitale et parfois explosive. Peut-être n’avons-nous pas besoin de connaître la véritable nature d’un beau geste quand quelque chose est simplement beau et c’est tout. En fait, souvent il serait préférable de ne pas chercher des réponses ou des explications parce que c’est ce qu’est la vie : parfois authentique, parfois faux; rassasié ou misérable, surdimensionné ou vide. Les anges de Wenders le savaient bien, alors ils ont décidé de devenir humains.
Ils voulaient toucher la vie de leurs propres mains, savourer chaque petit détail de ce qui, avant, n’était que le produit d’une vision réelle mais stérile, comme leur propre vision en noir et blanc. La première fois que je suis arrivé à Łódź, j’avais l’impression d’être à Berlin-Est et, comme les anges, en près de quatre ans de voyages brefs mais intenses, j’ai recueilli les traces de ce qui m’a touché. Je cherchais des photographies qui étaient des mots; légères, clairsemées, évanescentes, évocatrices. Des clichés qui illustrent non seulement mon présent polonais mais aussi le présent – et, dans un certain sens, le passé – d’un lieu qui me fait sentir comme un ange, un lieu qui me fait sentir chez moi ; co-édition avec 19 Rivers, Fotofestiwal, texte de Krzysztof Candrowicz.

We can never fully know a person, a place, or a story, however, if I were an angel, then I could listen to every single person, I could get to know you – at long last – I could understand you all; understand everything. Perhaps though, it’s in the mystery of in-comprehension, and of not knowing, where the magnitude of life resides. That incom- prehension that renders both the world and humans unpredictable, illogical, and full of vital, and at times explosive, energy. Maybe we don’t need to know the true inten- tion and nature of a beautiful gesture when something is just beautiful and that’s it. In fact, often it would be better not to seek out answers or explanations because this is what life is: sometimes authentic, sometimes fake; sated or miserable, overf lowing or empty. Wenders’ angels knew this all too well, so well they decided to become human.
They wanted to touch life with their own hands, to savour every tiny detail of what, before, was just the product of a sight that was real but sterile, like their own vision in black and white. The first time that I arrived in Łódź, it felt like I was in East Berlin, and, like the angels, in almost four years of brief but intense travels, I have collected the traces of what touched me. I was seeking photographs that were words; light, sparse, evanescent, evocative. Snapshots that illustrated not only my Polish present but also the present – and in a certain sense the past – of a place that made me feel like an angel, a place that made me feel at home ; co-publishers by 19 Rivers, Fotofestiwal, text by Krzysztof Candrowicz.

Poids 500 g
Dimensions 17,5 × 23,5 cm
EAN

9791280177391

Date d'édition

Editeur

Photographe

Spécifité

Ville

ISBN 9791280177391
Langue(s) anglais
Nombre de pages 96
Reliure Relié