Jan Saudek ; 200 photographies, 1953-1986

Photographe Saudek Jan
Livre Épuisé / Out of Print Book.

Exemplaire état Neuf / Copy as New.

Catalogue de l'exposition au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris du 18 mars au 10 mai 1987.

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Livre Épuisé / Out of Print Book.
Exemplaire état Neuf / Copy as New.

“[…] En sept ans, Pierre Borhan retournera plusieurs fois à Prague et collectionnera ce que nous présentons aujourd’hui. Remercions-le d’avoir eu, pour nous, l’idée lumineuse d’être allé à Arles ce soir du 11 juillet 1977. Sans ce hasard, relayé pendant dix années par “le rappel têtu des premières émotions”, rien n’aurait pu se faire aujourd’hui, rien en tout cas de cette façon. Grâce à cette amitié que Pierre Bohran nomme stimulante, est née cette exposition qui nous fait découvrir cette œuvre troublante, souvent dérangeante dont l’étrange pouvoir, brouillant les cartes de nos principes établis, métamorphose la laideur sinistre d’une cave en un univers de poésie éclairé de nuages et d’étoiles.

Toutes les photographies en couleur de Saudek sont peintes. Il y a aussi du noir et blanc et du sépia, mais l’essentiel de son œuvre se caractérise par ces images retouchées, ce qui leur donne ce caractère irréel. Il utilise, en quelque sorte, la photographie comme un moyen d’expression équivalent au dessin ou à l’aquarelle, sans toutefois la renier. Ce tour de force existe aussi dans l’œuvre de Duane Michals : il y a entre ces deux photographes sinon une similitude d’univers, du moins un parallélisme dans les thèmes, en particulier dans leur façon d’exprimer par des séquences narratives le thème de la métamorphose, du temps qui passe, du va-et-vient du désir.[…]” – extrait de la préface de Françoise Marquet (conservatrice et commissaire du MAM de Paris)

“[…]Maïakovski a créé un art poétique; Saudek a créé un art photographique. Qui nous arrache à la bêtise du conformisme. Nous oblige à affronter ensemble comportements inculqués, impulsions réprouvées. Qui nous met en demeure d’être humain.[…]

[…] Techniquement, il eut peu de matériel : un vieux Flexaret 6×6, un Pentacox Six TL, le Rollei (modèle 1947) offert par Gisèle Freund.
Son but? Dire son credo. Ses préoccupations? “Les gens, leurs amours, leurs relations si compliquées. Parents, enfants, amants… Avidement, je guette leurs visages, leurs jambes, leurs épaules -fasciné. Et ils défilent devant mes yeux ébahis”.
Qui photographie-t-il? Jadis, les membres de sa famille, ses enfants, sa tendresse irrésistible mais exigeante pour eux, les promesses de leur âge, la voie féérique qu’ils semblent capables de suivre. Ils ont grandi…
Maintenant, ceux que “l’estomac de la nuit vomit dans sa cave”. Pour garder d’eux une trace. “Ils sont beaux – non parce qu’ils sont mes amis, mais parce qu’ils sont humains, et les humains sont beaux.”
Il ne les prend pas au dépourvu. Pas d’anecdote. Pas de hasard. Son premier don n’est pas le don d’observation. C’est celui de l’incarnation. Il utilise l’appareil photo comme passeur d’exception et la photographie comme sérum de vérité.[…]” -extrait de l’introduction de Pierre Borhan ; en fin d’ouvrage une biographie de Jan Saudek par son frère jumeau Karel Saudek.

Poids 550 g
Dimensions 22 × 24 cm
Date d'édition

EAN

9782853460408

Editeur

Photographe

Spécifité

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Ville

Auteur(s)

ISBN 9782853460408
Langue(s) français
Nombre de pages
Reliure Broché