Lorenzo Castore : 1994-2001 ; a beginning

Photographe Castore Lorenzo
1ère édition tirée à 1 000 exemplaires. « La photo d’ouverture est un autoportrait de 1994, c’est la première que j’ai prise. Il y a une route bordée de rangées de petits pins, nouvellement plantés après un grand incendie. Je voulais confondre l’image de moi-même avec celle des arbres. J’ai préparé le cadrage et je […]

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1ère édition tirée à 1 000 exemplaires.

« La photo d’ouverture est un autoportrait de 1994, c’est la première que j’ai prise. Il y a une route bordée de rangées de petits pins, nouvellement plantés après un grand incendie. Je voulais confondre l’image de moi-même avec celle des arbres. J’ai préparé le cadrage et je suis entré. Nous étions quelque part autour de Butte, Montana, USA où j’ai passé un été à travailler comme assistant de menuisier. Je n’avais aucune conscience de moi – mais un fort désir d’en avoir – et aucune connaissance de l’utilisation du médium photographique.
Pendant de nombreuses années, j’ai photographié compulsivement presque sans regarder le résultat de mes prises de vue. Je sentais profondément que je n’étais pas prêt à comprendre ce que je faisais. Je savais ce que j’essayais de faire, mais ce n’était pas clair sur la façon de le façonner, je n’étais pas prêt à communiquer mon travail le plus intime. J’étais agité (et je le suis encore), me déplaçant ici et là, photographiant tout pour trouver ma place et mon espace : cette aspiration omnivore ne m’a pas et ne me permet pas d’arrêter.
En 2001, j’ai rencontré Grazia Neri et je me suis jointe à son agence, puis, en 2003, j’ai été présentée à Christian Caujolle et je suis entrée à l’Agence | Galerie VU’. Bien que je me sentais comme un étranger d’une certaine façon les choses ont évolué et j’ai commencé à gagner ma vie avec ma photographie.
Je travaillais sur des projets structurés plus consciemment et précisément (Nero, Paradiso) mais je continuais toujours à photographier (en noir et blanc pour la plupart) tout ce qui comptait pour moi dans un flux constant sans direction spécifique, logique ou objectif pratique. Malgré tout cela, mon travail personnel de tous les jours n’était pas encore mûr, j’ai essayé de le monter et de le montrer dans quelques expositions et diaporamas sans jamais se rapprocher de se sentir représenté par ce que je montrais. La façon dont j’ai manipulé mon matériel – qui augmentait en quantité et en complexité – n’était pas assez précise, pas assez pure. J’ai décidé de mettre tout cela de côté, mais j’ai continué à travailler au quotidien par simple nécessité – sans aucune ambition particulière à cause de mes attentes ratées.

À la toute fin de 2011, mon meilleur ami est décédé subitement. Cet événement a été une catastrophe et a changé ma vie. Après une année très difficile, je suis revenu à la vie et j’ai finalement commencé à regarder en arrière ce que j’avais fait pendant tant d’années – mais avec de nouveaux yeux et une réelle détermination. Une sorte de filtre que j’avais sous les yeux a finalement disparu.
J’ai compris que j’avais besoin de grandir et d’avoir de la distance pour voir les choses parce qu’être dans quelque chose signifie ne rien comprendre. Je me suis également rendu compte que j’ai vécu des périodes précises au cours desquelles j’ai vécu des expériences cruciales qui m’ont ensuite amené à différents endroits. Une carte imaginaire d’appartenance montrait enfin ses limites.

Le passage du temps façonne un nouvel alphabet, une nouvelle langue, et stimule une révélation : la mémoire émerge, mon expérience se fond avec quelque chose que je sens est universel.

J’ai décidé de travailler sur un livre de vie fait de volumes.
La brillante créatrice de livres Eloi Gimeno a créé la taille et la forme graphique de la série de volumes à partir des couvertures qui sont structurées sur le concept de temps conçu comme une ligne qui n’est pas droite mais prend la forme d’un labyrinthe.
Le graphisme est conçu en noir et blanc.
J’ai édité la séquence photographique du premier volume 1994-2001 | A BEGINNING et je vais faire la même chose sur les suivants.
Il n’y a pas de règle en termes de durée : chaque période (chaque volume) sera marquée par les circonstances.
L’idée de cette collection de volumes n’est pas celle d’un journal mais d’une autobiographie littéraire.
Bientôt, j’éditerai le deuxième volume 2001-2

Poids 400 g
Dimensions 20 × 27 cm
EAN

9788887569827

Photographe

Ville

Editeur

Date d'édition

ISBN 9788887569827
Langue(s) anglais
Nombre de pages 88
Reliure Broché