Le photographe Mathieu Farcy a rencontré des patient.e.s dont le visage devait être reconstruit suite à une maladie ou un accident. Il a travaillé avec ces personnes durant 5 années. Chacun.e a vécu différemment la disparition d’un visage connu, pour s’engager dans un labyrinthe d’incertitudes. Ce projet est parti du désir de création commune.
Philippe, Samia, Anna, Béatrice ou Xavier, personne n’avait, a priori, d’idée de création définie, mais tou.te.s ressentaient la nécessité d’élaborer, de créer à partir de leur expérience si particulière. Sculptures, installations, écrits, photographies, toutes les oeuvres, images et textes sont des cocréations, elles ont toutes été pensées à plusieurs. Les histoires des un.e.s et des autres s’entremêlent, s’entrechoquent. Des écrits manuscrits issus du carnet de travail de Mathieu Farcy, extraits d’échanges ou de réflexions, ponctuent l’ouvrage. Les pages se plient et se déplient, laissant apparaître et/ou disparaître les meurtrissures de chacun…