1ère édition tirée à 800 exemplaires.
Dans ce second livre aux Éditions FP&CF, la photographe suisse Mathilda Olmi concilie engagement militant et travail plastique. Féministe engagée, investie depuis plusieurs années dans des luttes sociales, la photographe a proposé à des personnes de son entourage de se confier sur le rapport qu’elles entretiennent à leur propre corps. Bien au-delà des clichés dominants véhiculés par la presse spécialisée ou les marques de cosmétiques, les modèles, exclusivement féminins, posent nues, sans fard, avec leur cicatrice, leur vécu et donnent à voir une approche plus universelle des corps féminins.
Dans le huis clos d’un salon, les modèles dévoilent ce qu’elles souhaitent montrer, exposer. La lumière naturelle révèle les détails et particularités de chacune. Parfois avec pudeur, parfois plus assumée, les corps se dévoilent, et en filigrane les individus qui les habitent. Loin des poses aux sensualités artificielles, Mathilda Olmi a su capter l’essence même de chaque personne à travers des postures, une gestuelle, presque une danse improvisée devant l’objectif.
Les natures mortes rythment ce portfolio et sont à la fois des pauses et des marqueurs du quotidien, évoquant la relation entre l’exploitation de la nature par les hommes et l’oppression subie par les femmes.
Plante sauvage appréciée des sorcières, épineux et tenace, l’églantier ou rosier des chiens “Rosa Canina”, porte ici un écho militant au propos artistique de la photographe ; textes de Julia Widmann et Myriam Olmi, photos en n.b. et en couleurs.
1st edition of 800 copies.
In this second book published by Éditions FP&CF, the Swiss photographer Mathilda Olmi reconciles militant commitment and plastic work. A committed feminist, involved for several years in social struggles, the photographer has asked people around her to confide in their relationship to their own body.
Far beyond the dominant clichés conveyed by the specialized press or cosmetics brands, the models, exclusively female, pose naked, unvarnished, with their scars, their experience and show a more universal approach to female bodies. Behind the closed doors of a living room, the models reveal what they wish to show, to exhibit. Natural light reveals the details and particularities of each. Sometimes with modesty, sometimes more assumed, the bodies are revealed, and implicitly the individuals who inhabit them. Far from posing with artificial sensuality, Mathilda Olmi has been able to capture the very essence of each person through postures, gestures, almost an improvised dance in front of the lens.
The still lifes punctuate this portfolio and are both pauses and markers of everyday life, evoking the relationship between the exploitation of nature by men and the oppression suffered by women.
Wild plant appreciated by witches, thorny and tenacious, the dog rose or dog rose “Rosa Canina”, here bears a militant echo to the artistic purpose of the photographer. On nearly 100 pages, this book offers a selected collection of intimate portraits mixed with still lifes of everyday life, and invites both contemplation and questioning on the foundations of our relationship to our own body.