Tagadà est le plus amusant de tous les manèges à la fête foraine. Les grands manèges effrayants ne trouvent pas leur place dans les foires locales de la campagne italienne, Tagadà est donc le défi ultime. C’est le gros monstre à la fin d’un jeu vidéo. C’est la peur et le rire en même temps. Une fraction de seconde de folie. Le corps d’abord et l’esprit à suivre, les deux qui arrivent hors de contrôle. Tagadà vous fait bondir, il fait tourner votre tête. Les yeux deviennent si lourds qu’il faut les loucher. Il ne faut pas boire beaucoup avant de monter sur le Tagadà, mais évidemment tout le monde boit beaucoup trop avant de monter sur le Tagadà. Les choses ne sont plus comme elles sont. Bienvenue à votre adolescence. -Francesco Zanot
Tagadà is the most fun of all rides at the funfair. Big scary rides find no place in the local funfairs of the Italian countryside, so Tagadà is the ultimate challenge. It’s the big monster at the end of a videogame. It’s fear and laughter at the same time. A split second of madness. Body first and mind to follow, both getting out of control. Tagadà makes you bounce, it makes your head spin. Eyes become so heavy you must squint them. One shouldn’t drink much before getting on the Tagadà, but obviously everyone drinks way too much before getting on the Tagadà. Things no longer look as they are. Welcome to your teenage years. -Francesco Zanot
Il tagadà è la giostra più divertente delle fiere itineranti. Nei luna park di provincia, quelli in cui le ingombranti e costose montagne russe non possono trovare posto, il tagadà è la sfida finale. È il boss contro cui bisogna misurarsi per chiudere il videogame. Paura e risate insieme. Un attimo di follia. Perdita del controllo. Del corpo prima e della mente poi. Sul tagadà si sobbalza. Sul tagadà gira la testa. Gli occhi pesano. Si socchiudono. Non bisognerebbe bere troppo prima di salire sul tagadà. Tutti bevono troppo prima di salire sul tagadà. La visione è compromessa. Finalmente le cose non sono più come sembrano