1ère édition tirée à 800 exemplaires.
Dans le film original de 1977, Star Wars, Obi-Wan sent une perturbation dans la Force, comme si des millions de voix avaient été soudainement réduites au silence. Avec la destruction de l’Étoile de la Mort, un empire franchisé de 25 milliards de dollars s’est répandu dans l’univers et des millions de t-shirts ont soudainement été licenciés. Les t-shirts Star Wars sont maintenant partout.
Ils transcendent les frontières et les idéologies. Ils sont portés avec autant de dévotion que les alliances et les chapelets. Offrant une cosmologie baroque de héros, icônes et méchants, les t-shirts Star Wars sont aussi variables que les individus qui les portent. Quelle est la signification de leur persistance ? L’omniprésence des t-shirts Star Wars suggère-t-elle une impulsion globale vers un langage culturel commun ? Représente-t-il l’étouffement de la Force du capitalisme en phase terminale qui approche de la fin de sa longue marche vers la ploutocratie éternelle ? Peut-être qu’il fait allusion à un désir millénaire crypto-religieux latent ? Ou assistons-nous à la montée d’une armée rebelle sartoriale qui milite fébrilement contre les vapeurs de la techno-surveillance du Xxie siècle ? En explorant ces questions et d’autres, le catalogage attentif et animé des t-shirts Star Wars de Richard Renaldi est notre seul espoir ; photos en n.b.
In the original 1977 film, Star Wars, Obi-Wan senses a disturbance in the Force, as if millions of voices had been suddenly silenced. With the culminating destruction of the Death Star, a 25 billion dollar franchising empire fanned out across the universe and millions of t-shirts were suddenly licensed. Star Wars t-shirts are now everywhere.
They transcend boundaries and ideologies. They are worn with as much devotion as wedding bands and rosaries. Offering a baroque cosmology of heroes, icons, and villains, Star Wars t-shirts are as endlessly variable as the individuals who wear them. What is the meaning of their persistence? Does the ubiquity of Star Wars t-shirts suggest a global impulse toward a common cultural language? Does it represent the Force choke of late-stage capitalism nearing the end of its long march to everlasting plutocracy? Perhaps it hints at a latent crypto-religious millenarian yearning? Or are we witnessing the rise of a sartorial rebel army fecklessly militating against the techno- surveillance vapors enshrouding the twenty-first century? In exploring these and other questions, Richard Renaldi’s attentive and spirited cataloguing of Star Wars t-shirts is our only hope.
