Thomas Jorion est un photographe français, né en 1976. Autodidacte, il travaille en lumière naturelle à l’aide d’un appareil photographique analogique grand format 4×5”. Il s’attache aux bâtiments en ruine, déchus de leur fonction et de leur éclat originel, mais qui gagnent sous son regard un nouvel attrait esthétique ; il interroge ainsi sur la matérialité et la temporalité. Thomas Jorion a déjà publié Silencio (2013) et Vestiges d’empire (2016) aux Éditions de La Martinière. Son projet intitulé Veduta (représentation picturale de paysages urbains, en s’aidant de la perspective donnée par une camera obscura) est présenté à Paris à la galerie Esther Woerdehoff et à Milan à la galerie Podbielski Contemporary.
L’introduction est signée de Giovanni Fanelli, professeur d’histoire de l’architecture à l’Université de Florence et ancien directeur scientifique de la Fondation Ragghianti de Lucques. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire urbaine, l’histoire de l’architecture, de l’art graphique et de la photographie, dont : Italie, le Grand Tour : dans le miroir de la photographie au XIXe siècle (éd. Nicolas Chaudun, 2013) ; Rome : portrait d’une ville (Taschen, 2018) et L’Italie vers 1900 : portrait en couleurs (Taschen, 2018).