Tout au long de sa carrière prolifique, Ursula Schulz-Dornburg a montré la voie en documentant les environnements artificiels à l’orée du changement et de la transition. Les sites qu’elle a visités étaient souvent éloignés et difficiles d’accès. En 1996 et 1997, elle a voyagé en Arménie et avec une petite caméra portative a fait des notes visuelles des restes de l’architecture soviétique pendant ses promenades à travers la capitale d’Erevan. Elle a développé les films à son retour en Allemagne et en 2001 elle a édité et compilé les gravures dans un carnet traditionnel utilisé dans les écoles arméniennes qu’elle avait racheté d’un de ses voyages. Ce carnet de croquis fait à la main a ensuite été dédié à sa fille, Julia, qui étudiait l’architecture à l’époque.
Cette publication est un fac-similé du carnet de croquis original, un ouvrage d’artiste ancré dans l’histoire des artefacts culturels depuis longtemps démonté et les actions de l’artiste dans la marche à travers le temps et l’espace, documenter et compiler le matériel.
Throughout her prolific career, Ursula Schulz-Dornburg has led the way in documenting man-made environments on the cusp of change and transition. The sites she visited were often remote and difficult to access. In 1996 and 1997 she traveled to Armenia and with a small portable camera made visual notes of remnants of Soviet architecture during her walks through the capital city of Yerevan. She developed the films on her return to Germany and in 2001 she edited and compiled the prints into a traditional notebook used in Armenian schools which she had bought back from one of her trips. This hand-made sketchbook was then dedicated to her daughter, Julia, who was studying architecture at the time.
This publication is a facsimile of the original sketchbook, an artist’s book work embedded with the history of the cultural artefacts long-since disassembled and the actions of the artist in walking through time and space, documenting and compiling the material.
