Shur Emily

  • Emily Shur : Sunshine Terrace (SIGNÉ)

    Exemplaire Signé / Signed Copy.

    À travers les pages de Sunshine Terrace, c’est une étrange domesticité qui nous frappe d’abord.

    Through the pages of Sunshine Terrace, it is a strange, askew domesticity that first strikes us.

    Ce sont les yeux rouges d’une porte de garage, un arbre tordu qui pousse sur des lits de gravier en patchwork, des paniers abandonnés, une étrange décoration triangulaire, comme l’apparence d’une carte imaginaire qu’on ne peut lire. Ce sont les signes à déchiffrer d’une zone résidentielle délibérément vidée, dont la présence humaine reste insaisissable, mais dont nous reconnaissons les repères inévitables : les surfaces en stuc et en asphalte, les clôtures et carrosseries, les éclats de verdure aussi.

    It is the red eyes of a garage gate, a crooked tree growing over patchwork gravel beds, abandoned shopping carts, a strange triangular decoration, like a semblance of an imaginary map that one cannot read. These are the signs to be deciphered of a deliberately emptied residential area, whose human presence remains elusive, but whose inevitable markers we recognize: the stucco and asphalt surfaces, the chain-link fences and bodywork, the bursts of greenery, too.

  • Emily Shur : Sunshine Terrace

    À travers les pages de Sunshine Terrace, c’est une étrange domesticité qui nous frappe d’abord.

    Through the pages of Sunshine Terrace, it is a strange, askew domesticity that first strikes us.

    Ce sont les yeux rouges d’une porte de garage, un arbre tordu qui pousse sur des lits de gravier en patchwork, des paniers abandonnés, une étrange décoration triangulaire, comme l’apparence d’une carte imaginaire qu’on ne peut lire. Ce sont les signes à déchiffrer d’une zone résidentielle délibérément vidée, dont la présence humaine reste insaisissable, mais dont nous reconnaissons les repères inévitables : les surfaces en stuc et en asphalte, les clôtures et carrosseries, les éclats de verdure aussi.

    It is the red eyes of a garage gate, a crooked tree growing over patchwork gravel beds, abandoned shopping carts, a strange triangular decoration, like a semblance of an imaginary map that one cannot read. These are the signs to be deciphered of a deliberately emptied residential area, whose human presence remains elusive, but whose inevitable markers we recognize: the stucco and asphalt surfaces, the chain-link fences and bodywork, the bursts of greenery, too.