Lorsque le daguerréotype est arrivé pour la première fois en Afrique subsaharienne au début du XIXe siècle, les royaumes locaux détenaient encore le pouvoir au Sénégal et la présence française se limitait aux avant-postes commerciaux le long de la côte. Les pionniers de la photographie au Sénégal ont travaillé à l’intérieur, à travers et au-delà des frontières de l’empire colonial, élargissant les possibilités du médium et contribuant à un langage visuel global. Portrait and Place explore ces rencontres uniques, offrant un regard approfondi et nuancé sur les images prises à l’intersection des cultures noire atlantique, islamique et africaine.
Giulia Paoletti emmène le lecteur dans un voyage visuel des années 1840, époque où fut réalisé le plus ancien daguerréotype d’Afrique de l’Ouest, aux années 1960, époque où la photographie est devenue le média le plus populaire au moment de l’indépendance du Sénégal. Elle parle de quelques-uns des modernistes les plus célèbres d’Afrique, comme Mama Casset, et donne également des aperçus sur des photographes moins connus comme Oumar Ka et des figures autrefois anonymes comme Macky Kane. Paoletti examine les artistes professionnels et amateurs dans des genres allant du portrait au paysage, ainsi que dans des médias tels que la peinture sur verre et la lithographie.
When the daguerreotype first arrived in sub-Saharan Africa in the early nineteenth century, local kingdoms still held power in Senegal and the French presence was limited to trading outposts along the coast. The pioneers of photography in Senegal worked within, across, and beyond the borders of colonial empire, expanding the medium’s possibilities and contributing to a global visual language. Portrait and Place explores these unique encounters, providing an in-depth and nuanced look at the images made at the intersection of Black Atlantic, Islamic, and African cultures.
Giulia Paoletti takes readers on a visual journey from the 1840s, when the oldest-surviving daguerreotype from West Africa was made, to the 1960s, when photography became the most popular medium as Senegal achieved its independence. She discusses some of Africa’s most celebrated modernists, such as Mama Casset, and also offers insights into lesser-known photographers like Oumar Ka and once-anonymous figures such as Macky Kane. Paoletti examines both professional and amateur artists in genres ranging from portraiture to landscape and across media such as glass painting and lithography.