Alex MacLean a établi une liste de thèmes à photographier : les espaces naturels, et leur peuplement désordonné, les moyens de défense publics ou privés, mais aussi les projets d’infrastructure côtière tels que les aéroports, les centrales nucléaires, les autoroutes et les usines de traitement des eaux usées. La liste comprend également des zones naturelles telles que les « forêts fantômes » asphyxiées par les infiltrations d’eau salée.
Pour raconter cette histoire, il était aussi important d’équilibrer le récit des risques et des destructions avec une vision plus positive. Le livre fait donc également état des stratégies de résilience comme les systèmes naturels pour dissiper les ondes de tempête, ou les aménagements de parcs et de « terres de conservation » pouvant accepter les eaux de crue sans subir de dégâts durables, toutes stratégies qui ont pour nous valeur d’exemple alors que la prise de conscience du phénomène de la montée des eaux n’est pas encore est loin d’être acquise en Europe. Le livre est introduit par une brillante prise de parole de Bill McKibben, un des acteurs majeurs de l’activisme en faveur du climat.
Alex MacLean est un pilote d’avion, photographe et militant écologiste américain. Formé en tant qu’architecte, il dépeint l’histoire et l’évolution du territoire, décriant les changements provoqués par l’intervention humaine.
Bill McKibben est un journaliste, auteur et militant écologiste américain. Il a consacré l’essentiel de sa carrière journalistique à l’environnement et plus particulièrement au réchauffement climatique. En 2007, il fonde l’association 350.org et a remporté le Prix Nobel alternatif.