«La tension implicite dans toute photographie est la tension entre un objet bidimensionnel inerte, noir et blanc, et un événement qui a réellement existé dans le monde phénoménal. Une photographie réussie intervient, mais ne résout jamais complètement cette tension.
En 1972, alors que sa carrière commençait à décoller, Lewis Baltz a mené une interview révélatrice, sa première déclaration réfléchie sur la photographie. Jamais publiée, l’interview a récemment refait surface et est imprimée ici pour la première fois. Dans un échange de plus en plus sardonique, Baltz décrit le caractère de sa pratique, articule sa position dans et contre le monde de la photographie, et commente son héritage intellectuel et son ambition professionnelle. Une exploration pénétrante du caractère de son médium, l’art et la présence mercurielle de Baltz sont remarquablement mis à nu.
L’interview de Baltz est entièrement annotée par un essai d’introduction de Duncan Forbes.
“The tension implicit in any photograph is the tension between an inert, black-and-white, two-dimensional object, and an event that actually existed in the phenomenal world. A successful photograph mediates, though never completely resolves that tension.”
In 1972, as his career was beginning to take off, Lewis Baltz conducted a revealing interview, his first considered statement about photography. Never published, the interview has recently resurfaced, and is printed here for the first time. In an increasingly sardonic exchange Baltz describes the character of his practice, articulates his position within and against the world of photography, and comments on his intellectual heritage and professional ambition. A penetrating exploration of the character of his medium, Baltz’s artistry and mercurial presence are strikingly laid bare.
Baltz’s interview is fully annotated with an introductory essay by Duncan Forbes.
