1ère édition tirée à 700 exemplaires.
Son livre photo atteste que la photographie peut jouer un rôle dans la remise de la ville sur la carte en créant un nouveau récit visuel qui transcende le passé pour embrasser des moments authentiques. Notamment, l’ère soviétique nous a fourni un portrait brillant de la ville sous l’empire, dans le but de transmettre certaines valeurs spécifiques à travers la photographie qui est typique des régimes. Cependant, après l’effondrement de l’Union soviétique, une mélancolie subtile s’est infiltrée dans ces photographies. Ce sentiment reflétait les événements post-impériaux et l’occupation russe, qui ont laissé une marque indélébile sur tout le pays, la ville et ses habitants. Une nouvelle génération de photographes a cependant vu le jour ces dernières années, avec une vision qui tente de répondre à ce sentiment en dépassant la façade et en rompant les liens avec le passé. Dans leurs images, la ville regarde au-delà des rues, des bâtiments et des paysages urbains. Ils s’aventurent dans les cours, les maisons, dans la vie privée des gens et leurs détails sincères. Anna Tsitsishvili le fait aussi – avec son livre photo, elle nous captive principalement par son authenticité. Des somptueux appartements anciens aux chambres contemporaines, des trajets quotidiens aux rencontres dans les rues animées, un sens de la poésie quotidienne imprègne sa sélection de toutes les couleurs. Les récits cachés derrière les photographies nous invitent à plonger dans l’essence de Tbilissi. Elle nous invite à un dialogue sincère.
1st edition of 700 copies.
Her photobook attests that photography can play a role in putting the city back on the map by creating a new visual narrative that transcends the past to embrace authentic moments. Notably, the Soviet era has provided us with a glossy portrayal of the city under the empire, with the aim to convey some specific values through photography that is typical of regimes. However, after the collapse of the Soviet Union, a subtle melancholy has seeped into those photographs. This sentiment reflected the post-imperial events and the Russian occupation, which have left an indelible mark on the entire country, the city, and its inhabitants. A new generation of photographers though has emerged in the past years, with a vision that tries to respond to that sentiment by going beyond the façade and breaking ties with the past. In their images the city looks past the streets, the buildings and the cityscapes. They venture into courtyards, homes, into the private life of people and their sincere details. Anna Tsitsishvili does so too – with her photobook she captivates us primarily with her genuineness. From sumptuous old apartments to lived contemporary rooms, from daily commutes to encounters in the busy streets, a sense of everyday poetry permeates her all-color selection. The hidden narratives behind the photographs beckon us to immerse ourselves in the essence of Tbilisi. She invites us into a sincere dialogue.
