1ère édition numérotée sur 250 exemplaires.
Vendu avec un tirage Signé.
Ce N° 18 de la Collection BeSpoke est consacrée à la photographe française Camille Brasselet.
Camille Brasselet est une jeune photographe normande qui vit et travaille à Lyon depuis 2016.
Son travail tourne autour du corps et du personnage, mêlant à la fois références picturales et une sorte de bizarrerie.
The Sound of Silence rassemble une partie de son travail photographique d’il y a quelques années. Il s’agit d’une recherche constante de l’impact du corps sur l’environnement. Il s’agit également de bribes d’histoires différentes sans début ni fin, juste un sentiment de moments suspendus. C’est la recherche de la forme photographique réverbérant une plénitude particulière et une douceur silencieuse et étrange.
Le stoïcisme des corps réside dans leur étrangeté inquiétante. La transparence de leurs regards n’est qu’une expression d’une escapade très importante et d’une mystérieuse impénétrabilité. À travers une image insaisissable, on nous montre une scène: le corps, en tant qu’acteur de cette scène, s’installe dans l’image. Plus qu’un simple protagoniste, il tend à devenir cette scène, à incarner l’image photographique par sa présence.
Cette présence est d’abord matérielle, d’où l’importance du geste, de la posture et du corps intégré dans l’espace.
Le corps ne fait que traverser l’image, ce qui nous rappelle une empreinte de pas. Une empreinte silencieuse.
Camille Brasselet is a young photographer from Normandy who has lived and worked in Lyon since 2016.
Her work revolves around the body and the character, combining pictural references and a kind of oddness at the same time.
The Sound of Silence gathers a portion of her photographic work of the past few years. This is about a constant quest of the impact of the body in the envi- ronment. This is also about bits and pieces of different stories without beginning or end, just a feeling of suspended moments. This is the search of the photographic form reverberating a particular plenitude and a silent, strange smoothness.
The bodies’ stoicism lies in their disturbing strangeness. The transparency of their glances is just an expression a much important getaway and a mysterious impenetrability. Through an elusive picture, we are being showed a scene: the body, as an actor of this scene, settles in the picture. More than a simple protagonist, it tends to become this scene, to embody the photographic image by its presence.
This presence is first of all a material one, hence the importance of gesture, posture and the body’s embedding into space.
The body is merely passing through the picture, which reminds us of a footprint. A silent footprint.