Les photographies de la première moitié de ce numéro de Record ont été prises à Göteborg, la deuxième plus grande ville de Suède. L’année dernière, en automne, j’ai reçu un prix de la Fondation Hasselblad, et les photos sur ces pages sont quelques-uns des instantanés que j’ai pris en Suède pour la cérémonie de remise des prix. Göteborg est une ville portuaire située à l’embouchure d’une rivière. C’est une ville agréable qui se caractérise par un mélange harmonique du passé et du présent, et un parfum décontracté d’art et de culture dans l’air.
J’ai parlé de Record à plusieurs reprises dans le passé, et plus je publie de questions, plus la présence de cette revue devient importante pour moi. Jour après jour, il me frappe sur le côté et me presse de prendre des photos et de vous montrer tel que vous êtes maintenant! Je ne peux tout simplement pas poser la caméra, à n’importe quel moment ou occasion, ce qui peut sembler normal pour un photographe, mais dans mon cas, ce n’est rien d’autre qu’une obsession. C’est tout simplement à cause de ce cher Record qui ne me laisse pas tranquille. Où que j’aille, je l’entends constamment me dire : « Regarde ça ! Photographie ça !» – Postface de Daido Moriyama
The photographs in the first half of this issue of Record were shot in Gothenburg, the second-largest city in Sweden. Last year in autumn, I received an award from the Hasselblad Foundation, and the photos on these pages are some of the snapshots that I took while in Sweden for the award ceremony. Gothenburg is a harbor town located at the mouth of a river. It is a pleasant city that is characterized by a harmonic blend of past and present, and a casual scent of art and culture in the air.
I have talked about Record several times in the past, and the more issues I am publishing, the bigger the presence of this journal is becoming for myself. Day by day, it punches me in the side and urges me, “take photos and show yourself as you are now!” I just cannot put the camera down, at any time or occasion — which may sound like a matter of course for a photographer, however in my case that’s anything but an obsession. It’s all because of that dear fellow called Record that just won’t leave me alone. Wherever I go, I constantly hear him spur me on: “Look at this! Shoot that!” – Afterword by Daido Moriyama