Exemplaire Signé.
Cet épais et magnifique livre rassemble une collection de 930 œuvres imprimées de la galerie Shadai de l’Université polytechnique de Tokyo.
Ce livre commence par “Pourquoi l’Université polytechnique a-t-elle stocké autant d’œuvres?”, Et des explications détaillées telles que la façon dont les impressions ont été traitées à cette époque sont expliquées de manière facile à comprendre, y compris des annotations.
La plupart des tirages de la collection ont été produits sous forme de manuscrits imprimés destinés à être publiés dans des magazines et des livres de photos, et 900 d’entre eux ont été imprimés à la galerie par le biais du maître de Daido Moriyama, Eikoh Hosoe.
Le texte sur la façon dont le travail a été laissé, et non sur la façon dont la photo a été prise, est très rafraichissant et le travail effectué est dû à la participation de nombreuses personnes.
À la fin de ce texte de 13 pages, l’on trouve la version anglaise puis arrive le monumental corpus de pages de photographies. Le nombre de pages est de 700p ou plus.
C’est à partir de son travail de 1960 que Daido Moriyama est passé du monde de la photographie au livre photo “Lumière et ombre” publié en 1982, les travaux sont résumés par ordre chronologique, de sorte qu’ils dessinent une œuvre à partir des premières photographies. L’on peut ainsi voir le changement apporté au style appelé “Are Bure Bokeh”, qui se caractérise par des particules de film, un bougé de l’appareil photo et un flou hors foyer.
Après avoir vu tant d’œuvres, la raison pour laquelle je voulais en voir plus au lieu de me sentir rassasié était que M. Satoru Machiguchi, le graphiste qui était en charge de l’édition à la fin du livre, a dit “Mesure, classification et agencement de la mémoire” J’ai lu le titre et j’ai été convaincu. J’étais accro à l’opération chirurgicale de Machiguchi-san.
Le texte décrit comment s’organisent et se composent les 930 œuvres, et l’on peut voir la quantité infinie de travail à partir de ce seul livre. Il n’y a presque pas de livres photo décrivant comment créer un livre photo, ce texte à lui seul semble donc avoir une valeur considérable.
Et, bien que les pages à ce stade soient déjà conséquentes, la conception et le contenu sont étonnants à la toute fin, non seulement on trouve les indications techniques comme le lieu et l’année de prise de vue, la taille de l’image de toutes les œuvres de cette collection, mais aussi le nombre de pages publiées dans les magazines et livres. Les pages détaillées de chaque œuvre, qui sont décrites jusqu’à, continueront. C’est tellement parfait comme matériel que j’aimerais avoir un livret avec seulement la partie “liste de travail” qui est de 30 pages ou plus.
La chaleur qui s’échappe de ce livre semble être le résultat de “l’adhérence” et de “l’effort” pour transmettre “Daido Moriyama” sans le quitter.
Non seulement vous apprécierez les photographies de Daido Moriyama, mais elles serviront également de modèle pour réfléchir à la manière de faire un livre de photographies.
