Un demi-siècle de changement social en Amérique, documenté dans les écrits de Danny Lyon, photographe et auteur de The Bikeriders et The Destruction of Lower Manhattan
«Dès le début, avant même de quitter l’Université de Chicago et de se diriger vers le sud pour occuper le poste de premier photographe du personnel du Comité de coordination des étudiants non violents, Danny Lyon rêvait d’être un artiste tant en langage qu’en images», écrit Randy Kennedy dans l’introduction à American Blood. En 1961, à l’âge de 19 ans, par exemple, Lyon rédige un article brutalement satirique pour un magazine étudiant mimeo dans lequel il plaide en faveur du pouvoir dissuasif des exécutions télévisées aux heures de grande écoute («le spectacle s’ouvrirait, sans aucun doute, comme un baseball jeu, avec une interprétation de l’hymne national »).
Lyon est largement célébrée pour son travail révolutionnaire dans la photographie et le cinéma. Moins reconnu est le vaste corpus d’écrits qui a élargi et renforcé sa portée, à la fois dans les pages de ses propres publications et dans d’autres aussi variées que le Los Angeles Times, la New York Review of Books, Aperture, les publications de droits civiques, les magazines clandestins. Et le blog de Lyon.
Ce volume de 400 pages couvre des textes réédités et inédits de près de six décennies de sa carrière, comprenant une vaste histoire méticuleusement archivée du changement social américain. Sont également incluses les conversations entre Lyon et Hugh Edwards, Nan Goldin et Susan Meiselas. Comme l’écrit Kennedy, les écrits rassemblés de Lyon, «remarquables en tant que modèles à la fois artistiques et moraux, restent bien trop méconnus, surtout pour un auteur qui a vu ce qu’il a vu et qui possède la rare capacité d’écrire à ce sujet en parlant; Lyon est un bavard de classe mondiale, drôle, sage, optimiste et infatigable ; sous la direction et avec une introduction de Randy Kennedy, entretiens avec Hugh Edwards, Nan Goldin et Susan Meiselas, 1ère édition tirée à 3 000 exemplaires, photos en n.b. et en couleurs.
Danny Lyon (né en 1942) est l’un des photographes documentaires les plus influents des cinq dernières décennies. Ses nombreux livres incluent The Movement (1964), The Bikeriders, The Destruction of Lower Manhattan (1969), Knave of Hearts (1999), Like a Thief’s Dream (2007) et Deep Sea Diver (2011).
A half-century of social change in America, documented in the writings of Danny Lyon, photographer and author of The Bikeriders and The Destruction of Lower Manhattan
“From the beginning, even before he left the University of Chicago and headed south to take up a position as the first staff photographer for the Student Nonviolent Coordinating Committee, Danny Lyon dreamed of being an artist in language as well as in pictures,” writes Randy Kennedy in the introduction to American Blood. In 1961, at the age of 19, for example, Lyon penned a brutally satirical article for a student mimeo magazine in which he argued for the deterrent power of prime-time televised executions (“the show would open, no doubt, like a baseball game, with a rendition of the National Anthem”).
Lyon is widely celebrated for his groundbreaking work in photography and film. Less recognized is the extensive body of writing that has broadened and reinforced his reach, in both the pages of his own publications and in others as varied as the Los Angeles Times, the New York Review of Books, Aperture, civil rights publications, underground magazines and Lyon’s blog.
This 400-page volume spans republished and previously unpublished texts from nearly six decades of his career, comprising a vast, meticulously archived history of American social change. Also included are conversations between Lyon and Hugh Edwards, Nan Goldin and Susan Meiselas. As Kennedy writes, Lyon’s collected writings, “remarkable as both artistic and moral models, remain far too little known, especially for an author who has seen what he has seen and po
