« Ce livre n’existerait pas si David n’avait pas frôlé la mort. En décembre 2016, on a diagnostiqué chez David une forme rare et agressive de lymphome. L’oncologue lui a donné une chance de survie de 30 %. Je ne m’attendais pas à ce qu’il vive. » -Caroline Jonte-Pace.
Pendant les nombreux mois de chimiothérapie et de radiothérapie de David, Diane Jonte-Pace s’est tournée vers un projet longtemps reporté : arranger les photographies non étiquetées et non triées, stockées dans des boîtes à chaussures dans toute la maison, qu’elle et son mari, le photographe David Pace, avait pris pendant les cinq décennies de leur relation. L’organisation d’estampes et de diapositives datant du début des années 1970, lorsque le couple s’est rencontré pour la première fois, a donné l’occasion de réfléchir à leur passé commun et de pleurer les pertes inévitables. Le projet a conduit à la collection des photographies de ce livre, tissant une histoire de vieillissement et de changement, d’amour et d’espoir.
Techniquement et stylistiquement, ce livre reprend la plupart des formes de photographie disponibles au cours des cinq dernières décennies : reflex 35mm à objectif unique, Brownie Hawkeyes, Polaroids et appareils jetables à usage unique, appareils professionnels comme le Pentax 6 7, Sinar 4 5, Deardorff 8 10, les canons numériques plein cadre, et, plus récemment, les iPhones.
L’histoire racontée par ces photographies n’appartient pas seulement à Diane et David. Elle offre une fenêtre sur le passé pour toute une génération. « Where the Time Goes » raconte comment la génération d’après-guerre a tourné l’objectif vers elle-même et raconte une histoire de jeunesse, de vieillissement et de changement par la maladie, l’espoir et le rétablissement.
“This book would not exist if David hadn’t come so close to death. In December 2016 David was diagnosed with a rare and aggressive form of lymphoma. The oncologist gave him a thirty percent chance of survival. I didn’t expect him to live”.
During the many months of David’s chemotherapy and radiation, Diane Jonte-Pace turned to a long-postponed project: arranging the unlabeled and unsorted photographs, stored in shoeboxes throughout the house, that she and her husband, photographer David Pace, had taken during the five decades of their relationship. Organizing prints and slides dating from the early 1970s when the couple first met, provided an opportunity to reflect on their shared past and to grieve or mourn the losses they expected. The project led to the collection of the photographs in this book, weaving a story of aging and change, love and hope.
Technically and stylistically, this book incorporates most of the forms of photography available over the last five decades: 35mm single-lens reflex cameras, Brownie Hawkeyes, Polaroids and single-use throw-away cameras, professional cameras like the Pentax 6×7, Sinar 4×5, Deardorff 8×10, full frame digital Canons, and, more recently, iPhones.
The story told by these photographs belongs not only to Diane and David. It provides a window onto the past for an entire generation. “Where the Time Goes” recounts how the post-war generation turned the camera upon itself, and narrates a story of youth, aging, and change through illness, hope, and recovery.