Divendal

Photographe Divendal Leo
Exemplaire Signé. Livre Épuisé. Exemplaire avec marque d’étagère sur la tranche de queue trace d’humidité sur la 4ème de couverture. Intérieur état Neuf. “Chaque photo est un signe du temps et dans chaque photo, la mort est présente. Mais la sémantique de cette photographie s’exprime aussi dans d’autres éléments. L’élement érotique, par exemple, dans son […]

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Exemplaire Signé.

Livre Épuisé.
Exemplaire avec marque d’étagère sur la tranche de queue trace d’humidité sur la 4ème de couverture.
Intérieur état Neuf.

“Chaque photo est un signe du temps et dans chaque photo, la mort est présente. Mais la sémantique de cette photographie s’exprime aussi dans d’autres éléments. L’élement érotique, par exemple, dans son désir de toucher et de lier, est partout sensible. C’est dans l’acceptation même du temps et de la mort que la photographie de Divendal est fortement érotique, parce qu’elle est tournée vers la vie, les femmes, les enfants, la nature.
Tout cela culmine dans la série des photos de Terezin en Tchéquie. Il y a quelques années, Divental est tombé par hasard sur une liste où figuraient les noms de membres de sa famille qui avaient été déportés par les nazis. Divendal vient d’une famille catholique, mais son grand-père maternel était juif. Il s’avérait que quatre grand’tantes étaient décédées à Térézin.
Et ce sont des images très touchantes qui sont nées de sa rencontre avec ces espaces dans la ville de Terezin. Nous voyons une des images presque totalement couverte par un sol en béton sur lequel un mince filet d’eau coule vers le puits en son milieu. Nous voyons une pièce avec une table en bois fortement éclairée d’un côté, une bassine, des portes ouvertes. Chaque fois nous voyons cette lumière par la fenêtre, l’obscurité, des tables de bois, des bancs, des lits, des sols usés.
Ces espaces sont vides, terriblement vides. Dans ces photos domine un silence qui en est le sens primordial. Parce que les faits sont indicibles, indescriptibles, le mutisme des images devient une métaphore des évènements dont ces lieux ont été les témoins.
Ce sont aussi des études abstraites d’ombre et de lumière, des drames de blancs violents et de noirs profonds. Et cette abstration rend ces photos encore plus concrètes en nous incitant à les associer au deuil. Le filet d’eau sur la photo où le sol couvre presque tout l’espace, fait allusion au sang. Le contradte criant entre l’obscurité et la lumière donne aux ombres un noir d’encre ténébreux qui nous glace.
La plupart du temps, la photographie est une tentative de rétention du présent pour l’avenir. Ces photos tentent de placer le présent dans la lumière du passé. C’est pour cela que Divendal les nomme ‘architecture de la mémoir’, pouvoir de la photographie de donner forme aussi au passé et de le revivre.
Les photos de Térézin et les portraits de femmes forment le noyau du livre. Il ne faut pas y chercher de chronologie. Les autres photos se groupent instinctivement autour du noyau. L’ensemble qui se dégage des divers sujets constitue une image cohérente. Car en feuilletant ce livre, on peut, lentement, par les yeux de Leo Divendal, éprouver la bénédiction de l’expérience du regard, comprendre le sens de la visibilité du monde et des choses.” extrait de la postface de Jan de Goede ; texte “Regarder avec un œil au dehors et l’autre au-dedans” de Jan de Goede, photos en n.b. et 2 en couleurs.

Poids 450 g
Dimensions 21 × 22 cm
EAN

9789075574067

Spécifité

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Photographe

Ville

Auteur(s)

Editeur

Date d'édition

ISBN 9789075574067
Langue(s) français, anglais, néerlandais
Nombre de pages
Reliure Relié