Gerhard Vormwald (*1948, Mannheim) est décédé à Paris en 2016. Il s’est fait connaître pour la première fois sur la scène internationale dans les années 80. Avec ses mises en scène et montages picturaux surréalistes, il exploite visuellement la gravité et notre imagination avant même la création de Photoshop. Dans ses montages, les gens flottent, l’eau se consume, les choses dansent dans l’espace pour des chorégraphies surréalistes. Ce livre donne un aperçu de ses mondes visuels trouvés et inventés – des premières images documentaires (On the Road), aux montages architecturaux (Concrete Illusions), aux paires d’images (Blind Date Essentials), surréalistes (Autonomy of Things) et négatives (Black Light), y sont ajoutées des natures mortes et quelques photos de son travail publicitaire. L’irréalisation poétique du monde, que Gerhard Vormwald poursuivait avec ferveur, prouve sa joyeuse convoitise pour l’absurde et le mystérieux. La raison pour laquelle il est presque oublié aujourd’hui peut s’expliquer par le volume d’images et qu’elles ne peuvent pas être réduites à une marque facilement reconnaissable. Il serait certainement utile de plonger encore plus profondément dans ses vastes archives pour de futures publications et expositions! ; édité par Alfried Wieczorek et Thomas Schirmböck, photos en n.b. et en couleurs.
Publié à l’occasion de l’exposition au Zephyr, Space for photography, à Mannheim (au Schatzkammer, Museum Zeughaus) du 13 avril au 30 juin 2019.