Exemplaire Signé.
1ère édition tirée à 400 exemplaires.
Le 13 mars 2020, le confinement à domicile a été ordonné en raison de la pandémie causée par le virus Covid-19.
Ana Mari avait 92 ans. Elle vivait seule dans un appartement à Barcelone depuis la mort de son mari et de son frère, le père d’Hector, trois ans plus tôt. Après plusieurs semaines enfermées sans quitter la maison, et dans le but de l’aider à surmonter l’angoisse de sa situation, Héctor lui a suggéré de partager ses expériences et ses pensées à travers des images et des textes. Héctor Mediavilla, en plus d’être photographe et cinéaste, est un expert en photographie participative et en aidant les autres à utiliser l’appareil photo comme un outil d’intégration, et il a réalisé qu’il pouvait mettre ces connaissances à profit avec sa tante bien-aimée.
Ana Mari n’ayant pris aucune photo depuis plus de quarante ans, son neveu lui a appris à utiliser un appareil photo argentique instantané avec lequel elle pouvait prendre des photos sans complications techniques. Il lui a donné quelques instructions et elle a accepté le défi.
Quelques semaines plus tard, après avoir vaincu les premières tentatives et après lui avoir montré les textes qu’elle était en train d’écrire, Héctor lui demande de lui montrer les photographies de l’album de famille. Dans ce contexte d’intimité entre l’auteur et sa tante, est née Mi tía Ana Mari, une œuvre dans laquelle le passé et le présent coexistent, mêlant les instantanés de la protagoniste et de ses pensées aux photographies de l’album de famille, évoquant un temps partagé avec les absents.
Quelques semaines plus tard, après avoir vaincu les premières tentatives et après lui avoir montré les textes qu’elle était en train d’écrire, Héctor lui demande de lui montrer les photographies de l’album de famille. Dans ce contexte d’intimité entre l’auteur et sa tante, est née Mi tía Ana Mari, une œuvre dans laquelle le passé et le présent coexistent, mêlant les instantanés de la protagoniste et de ses pensées aux photographies de l’album de famille, évoquant un temps partagé avec les absents.
Ce petit livre a pour objectif de donner la parole aux personnes âgées qui vivent souvent leur solitude en silence, et dont la situation s’est aggravée pendant le confinement.
On 13 March 2020, home confinement was ordered due to the pandemic caused by the Covid-19 virus. Ana Mari was 92 years old. She had been living alone in a flat in Barcelona since her husband and her brother, Hector’s father, died three years earlier.
After several weeks locked up without leaving the house, and with the aim of helping her to overcome the anguish of her situation, Héctor suggested that she share her experiences and thoughts through images and texts. Héctor Mediavilla, in addition to being a photographer and filmmaker, is an expert in participatory photography and in helping others to use the camera as a tool for integration, and he realised that he could put this knowledge to good use with his beloved aunt.
Ana Mari had not taken any photographs for more than forty years, so her nephew taught her how to use an instant film camera with which she could take photos without technical complications. He gave her some instructions and she accepted the challenge.
A few weeks later, having overcome the first attempts and after showing her the texts she was writing, Héctor asked her to show him the photographs from the family album. In this context of intimacy between the author and his aunt, Mi tía Ana Mari was born, a work in which the past and the present coexist, mixing the snapshots of the protagonist and her thoughts with the photographs from the family album, evocative of a time shared with the absent.
This little book aims to give a voice to the elderly who often live their loneliness in silence, and whose situation was aggravated during the confinement.
