Il y a quelque temps, je suis tombée sur un livre intitulé The Seasons, écrit au XVIIIe siècle par James Thomson. J’ai créé les textes de ce livre en traduisant, supprimant, ajoutant, combinant des mots et en écrivant de nouveaux, inspirés par les poèmes que j’ai trouvés.
J’ai commencé à prendre des photos inspirées de ces textes et j’ai cherché des liens entre les mots et les choses que j’ai vues à mon époque, dans ma vie. J’ai navigué entre la chute des rois et des dieux, les inondations rugissantes, une beauté qui peut être stupide dans le cœur, les gens qui se noient, et un moi, un nous, une conversation avec un vous, le souvenir d’un premier déraillement, la petite vie qui se passe, et le grand, l’apocalypse, un regard crépitant qui tient ce que vous regardez dans les fils, un enfant hurlant, et une chanson. -Helga Härenstam
Some time ago, I came across a book entitled The Seasons, written in the 18th century by James Thomson. I have created the texts in this book by translating, deleting, adding, combining words and writing new ones, inspired by the poems I found.
I started taking photographs inspired by these texts and looked for connections between the words and the things I saw in my time, in my life. I cruised between the fall of kings and gods, roaring floods, a beauty that may be stupid in the heart, drowning people, an I, a we, a conversation with a you, the memory of a first derailment, the small life going on, and the big one, the apocalypse, a rattling gaze that holds what you look at in the threads, a howling child, and a song. -Helga Härenstam